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Du 8 au 16 juin 2013

Première phase de la troisième Lune de Printemps


vendredi 7 juin 2013

Merci de votre soutien à la Cagouille Céleste [1]

...

De la Nouvelle Lune le 8 juin à 15h56 UT au Premier Quartier le 16 à 17h23 UT.

- Première phase de la troisième Lune de Printemps.

Clic sur la vignette ci-dessous pour la version imprimable Heures en temps universel sauf indication.

En bref ...

La Lune
- Elle marque les signes de Gémeaux à Vierge.

- Elle passe de la constellation du Taureau (TAU) à celle d’ Orion (ORI) le 9 à 11h34 – Gémeaux (GEM) le 10 à 2h24 - Cancer (CAN) le 12 à 0h58 - Lion (LEO) le 13 à 20h32 - Sextant (SEX) le 14 à 18h58 - Lion (LEO) le 15 à 18h26 et Vierge (VIR) le 16 à 17h28 (5 minutes après l’instant du Premier Quartier). [2]

- C’est la lunaison du solstice qui commence. Celui-ci se produira le 21 juin à 5h03, au cours de la prochaine phase lunaire, deux jours avant la Pleine Lune qui a lieu le 23 à 11h33.
- La Lune est donc à sa déclinaison Nord maximale pour la Nouvelle Lune (elle accompagne grosso modo le parcours du soleil dans le ciel et culmine donc au plus haut dans l’hémisphère Nord) et elle sera à sa déclinaison Sud maximale pour la Pleine Lune qui elle, suit, le parcours du Soleil à la saison opposée, à savoir l’hiver.
- Elle est conjointe à Jupiter avant l’apparition du tout premier croissant, le 9. Elle est alors à l’apogée. Le 10, elle est conjointe à Mercure et Vénus que son croissant nimbé de lumière cendrée accompagne délicatement dans le ciel du soir le 10 et le 11. Conjointe à l’amas de la Crèche le 12, à Régulus le 14 ; elle passe en déclinaison Sud le 16, avant le Premier Quartier.
- Le Soleil est dans le signe des Gémeaux ; devant la constellation du Taureau.
- Mercure atteint son élongation maximale à l’Est du Soleil le 12 juin.
- Saturne, Neptune, (et Pluton) sont rétrogrades.
- Au couchant, dans le crépuscule, Vénus et Mercure se tiennent proches l’une de l’autre jusqu’au 25 de ce mois mais l’éclat de Mercure diminue. Saturne culmine au début de la nuit ; Neptune devient observable en fin de nuit ; Uranus pas encore ; Mars, noyé dans la lumière du Soleil matinal, est invisible jusqu’à l’été.

- En héliocentrique, Vénus à son périhélie le 14 ; Mercure conjoint Saturne le 15.

Au fil des jours et des nuits …

Samedi 8 juin 2013

- A 0h38, la Lune est conjointe à Aldébaran dans le plan équatorial ; la conjonction dans le plan écliptique a eu lieu le 7 à 23h39 Δ3°24’ -invisible.

Nouvelle Lune à 15h56 UT

19e degré du signe des Gémeaux ; distance : 405 945 km soit 63,65 rayons terrestres.

- A 19h16, la Lune atteint sa déclinaison Nord maximale : +20°12’ au Nord du plan de l’équateur céleste (notation +20°12’). Longitude écliptique 79°39’ (20e GEM). Elle culmine au plus haut dans l’hémisphère Nord (aux alentours de 12h) à environ 65° pour nos latitudes (mais elle est invisible).

Dimanche 9

- A 8h30, la Lune conjoint Jupiter dans le plan écliptique (27e GEM) , la planète 3°4’ au Nord ; la conjonction dans le plan équatorial a lieu à 8h17 ∆3°4’. L’élongation de Jupiter au soleil n’est que de 8° : Invisible, elle se couche en même temps que le premier croissant.

- A 10h (UT), le croissant primeur de cette lunaison, théoriquement observable avec un instrument près de 18 heures après la Nouvelle Lune, est pour le lieu situé par 14° Sud 129°Est (Nord de l’Australie).

- La Lune entre dans le signe du Cancer à 16h17

- Premier croissant de cette lunaison, à chercher avec un instrument au raz de l’horizon à 20h00 (UT), soit 28 heures et 4 minutes après la Nouvelle Lune : de 1,33%, il se couche à 22h07 légales pour notre localisation, azimut 297°. Longitude écliptique 2e CAN.

- A 21h39, la Lune passe à l’apogée : au plus loin de la Terre à 406 486 kilomètres, soit environ 63,73 rayons terrestres ; diamètre apparent : 29,5 minutes d’arc . Longitude 92°38’ (3e CAN).

Lundi 10

,

- A 10h27, la Lune conjoint Vénus dans le plan écliptique (9e CAN) , la planète 5°17’ au Nord ; la conjonction dans le plan équatorial a lieu à 11h17 ∆5°19’. (image ci-dessous)

- Paris, 20h45 (22h45 légales) : juste avant de se coucher, le jeune croissant de Lune se glisse dans l’arche de l’arc de Triomphe , vu du rond-point des Champs-Elysées.

- A 21h14, la Lune conjoint Mercure dans le plan écliptique (15e CAN) , la planète 5°49’ au Nord ; la conjonction dans le plan équatorial a lieu à 22h39 ∆5°53’. Un tableau délicat, composé par Vénus et Mercure avec le premier croissant de Lune visible à l’œil nu, est à saisir au-dessus d’un horizon ouest-nord-ouest limpide et parfaitement dégagé, aux alentours de 22h30 légales.

Mardi 11

- La Lune est conjointe à (4) Vesta à 6h54 dans le plan écliptique.

- La Lune est conjointe à (1) Cérès à 19h52 dans le plan écliptique.

Mercredi 12

- La Lune entre dans le signe du Lion à 4h59

- A 15h24, Mercure entre dans le signe du Scorpion en héliocentrique .

- A 16h44, Mercure atteint son élongation maximale à l’Est du Soleil : 24°17’. Voir page spéciale PGJ

- A 19h15, la Lune est conjointe à l’amas de la Crèche (amas ouvert Messier 44) dans le plan écliptique, l’amas 6°22’ au Nord. La conjonction dans le plan équatorial a lieu à 23h15 ∆6°37’. L’amas de la Crèche marque de nos jours, en raison de la précession des équinoxes, le 8e degré du signe du Lion. Il peut être repérable avec un instrument (jumelles) malgré la lueur crépusculaire.

Jeudi 13

- A 2h03, Mars entre dans le signe des Gémeaux en héliocentrique .

- A12h, l’équation de temps est nulle.

Vendredi 14

- A 14h01, Vénus à son périhélie ; voir en héliocentrique .

- La Lune entre dans le signe de la Vierge à 16h27 et se trouve conjointe à Régulus (alpha Leonis) dans le plan écliptique puisque cette étoile, marque, de nos jours, en raison de la précession des équinoxes, le 1er degré du signe de la Vierge (longitude 150°). Régulus se trouve 5°30’ au Nord. La conjonction dans le plan équatorial a lieu à 20h27 ∆ 5°49’. Bien remarquable à l’Ouest en début de nuit. Ci-dessous à 22h30 légales.

- Libration maximale en latitude pour la Lune (B = 6,74°) ; vers 21h , le long du terminateur, sont mis en valeur par le soleil levant : Meton, Aritoteles, Eudoxus, Menelaus, Delambre et Maurolycus.

Samedi 15

- A 18h02, Mercure conjoint Saturne en héliocentrique .

Dimanche 16 juin 2013

- A 6h42, la Lune traverse le plan équatorial : elle passe en déclinaison Sud ; sa déclinaison est égale à 0° ; Ascension droite 11h16’. Longitude écliptique 169°59’ (20e VIE)

Premier Quartier à 17h23 UT

26e degré du signe de la Vierge ; distance : 387 021 km soit 60,68 rayons terrestres ; diamètre apparent : 31 minutes 21 secondes d’arc.

Le Soleil

- Il est devant la constellation du Taureau - du 14 mai au 21 juin
- Un peu d’info sur la constellation du Taureau, bien sûr invisible en ce moment.

- Dans le signe des Gémeaux du 20 mai au 21 juin.
- En cette période précédant le solstice de juin, nous assistons aux levers du soleil les plus matinaux dans l’hémisphère Nord :
- pour 40° Nord, du 7 au 21 juin à 4h31
- pour 45° Nord, du 9 au 21 juin à 4h13
- pour 50° Nord, du 14 au 19 juin à 3h50.
- En revanche, les couchers du soleil les plus tardifs adviennent après le solstice.
- C’est le contraire de ce qui advient au solstice de décembre où les couchers de soleil les plus précoces ont lieu avant le solstice (à la Sainte Luce, aux alentours du 13 décembre) et les levers les plus tardifs début janvier.
- Pourquoi ?
- C’est un effet de l’équation de temps .
- La longueur de la journée est déterminée en fonction des intervalles entre les passages successifs du Soleil au Sud. En décembre, jusqu’au 21-22, les journées diminuent. Mais compte tenu de l’équation du temps, le Soleil culmine de plus en plus tard (de 20 à 30 secondes par jour pour notre latitude) en décembre et janvier. À partir du 12 décembre cette différence est plus grande que l’avance de son coucher. Les journées continuent à raccourcir, le Soleil à se lever de plus en plus tard, mais sa culmination et son coucher sont retardés. À partir du 21-22 décembre, les jours commencent à rallonger. Le Soleil se couche plus tard, mais culmine aussi plus tard. C’est pourquoi il faut encore un certain temps, jusqu’à début janvier, avant que le lever du Soleil cesse de retarder.
- Ce phénomène est similaire aux environs du 21 juin quoiqu’un peu moins accentué : en juin-juillet, le soleil culmine de plus en plus tard (environ 12 secondes par jour pour notre latitude).

L’équation de temps
et les facteurs qui la conditionnent.

Le 13 à 12h, l’équation de temps est nulle : le midi moyen est au même instant que le midi solaire vrai qui se décale comme nous venons de le voir d’environ 12 secondes par jour. Quelques liens pour comprendre ce qu’est l’équation de temps : - IMCCE, - Mintaka, - CLEA et - techno-science
et encore celui-ci

- Le 11 à 5h, début de sa 2138ème rotation synodique [3]

- Suivre l’activité solaire sur spaceweather.com (en anglais). Des aurores boréales jusqu’à des latitudes moyennes la semaine passée ; 7 juin : on peut s’attendre à d’autres le 8-9 car une éruption de masse coronale (CME) vient de se produire, dirigée vers la Terre.

- Dans le champ du coronographe Lasco C3 : Jupiter du 8 au 30 juin ; M1 (la nébuleuse du Crabe-voir ci-dessous) du 8 au 24 juin et M35 (amas ouvert des Gémeaux) du 16 juin au 1er juillet.
- Jupiter sera également visible dans le champ de Lasco C2, beaucoup plus réduit les 19 et 20 juin.
- Le 15 à 5h19, distance angulaire minima entre le Soleil et la nébuleuse du Crabe (M1) : 1°15’ ; c’est dire que cette célèbre nébuleuse, résidu de la supernova de 1054, se trouve proche de l’écliptique.

Les planètes en héliocentrique
- Le 12 , Mercure entre dans le signe du Scorpion à 15h24. Longitude 210°
- Le 13 , Mars entre dans le signe des Gémeaux à 2h03. Longitude 60°

- Le 14, à 14h01, Vénus à son périhélie : au plus près du Soleil à moins de 0,718 429 UA soit environ 107,464 millions de kilomètres ; longitude écliptique 131°55’’ (12e LIO) ; latitude +3°24’ (monte)

- Le 15 , à 18h02 Mercure conjoint Saturne ; (10e SCO) ; latitude Mercure +1°4’ (descend) ; Saturne +2°23’ (descend).

Dans le ciel nocturne

- Pour notre localisation, le Soleil se couche à 19h33 le 8 juin et à 19h37 le 16 . Il se lève à à 4h08 le 8 juin et à 4h07 le 16.
- Pour approximativement la même latitude, retrancher 4 minutes par degré de longitude si plus à l’Est ; ajouter 4 minutes si plus à l’Ouest. Pour autre latitude consulter PGJ Astronomie ou l’IMCCE.

- La durée du jour augmente encore mais nettement moins rapidement. Le Soleil passant de moins en moins bas sous l’horizon, la durée du crépuscule augmente aussi ce qui fait que la durée de la nuit noire se réduit à une peau de chagrin. Le croissant de Lune qui se couche en première moitié de nuit et passe au Sud de l’écliptique n’occasionne pas beaucoup de gêne supplémentaire.

Le ciel à minuit vrai (1h52 légales pour notre localisation) le 16 juin
- Côté Sud, de bas en haut, le Scorpion dans toute sa splendeur, suivi du Sagittaire, au-dessus Ophiucus (le Serpentaire) surmonté d’Hercule


- Côté Nord, Capella rase l’horizon.

- Cette période autour du solstice d’été est favorable à l’observation des nuages noctiluques, également appelés nuages polaires mésosphériques, durant une période d’autant plus longue que la latitude de l’observateur est proche du pôle. Ce sont des nuages de très haute altitude (75-90 km) qui apparaissent dans la mésosphère où la température, d’environ -135° là où ils se forment, chute fortement avec l’altitude. Ils sont vraisemblablement constitués de poussières microscopiques d’origine météoritique et/ou d’aérosols d’origine terrestre, enrobé(e)s de glace . Les premiers ont été observés en 1885 suite à l’éruption du volcan Krakatoa. Ils ressemblent à de vastes ondulations plus claires que le fond du ciel ; leur couleur bleutée est mise en évidence en photo avec quelques secondes de pause. Ils sont à guetter entre 30 et 60 minutes après le coucher du soleil, lorsque celui-ci se trouve entre 6° et 16° sous l’horizon et inversement à l’aube. Dans l’hémisphère Sud, ils sont observables de mi-novembre à mi-février. Il faut noter toutefois que ces dernières années ils sont visibles à des latitudes de plus en plus basses, ce qui incite à s’interroger sur le rôle des aérosols d’origine humaine, voir ici.

Nuages noctiluques du 11 juillet 2009
photo source

Quelques APOD : photos, articles et commentaires 2011 2009, 2007, Célestes poussières, 2003

Visibilité des planètes

.

- (Les planètes se déplacent devant les constellations. Pour comprendre la différence entre les signes et les constellations, lire la note [4]

Coucher successif de Jupiter, Vénus et Mercure en début de nuit
- Jupiter devant le Taureau n’est plus visible. Elle se couche 8 minutes seulement après le Soleil le 16. Sa conjonction au Soleil advient le 19 juin et elle fera son apparition dans le ciel du matin peu après la mi-juillet. Conjointe à la Lune invisible le 9.

- Vénus est de mieux en mieux visible. Elle se couche 1 heure 34 minutes après le Soleil le 16 juin. Devant la constellation des Gémeaux du 3 au 25 juin.
- Elle a atteint sa déclinaison Nord maximale le 6 et reste hors limites zodiacales Nord (au delà de la déclinaison maximale du Soleil au solstice) jusqu’au 18 juin . Elle se maintient toutefois à une faible hauteur au-dessus de l’horizon durant tout le mois, du fait de l’inclinaison de l’écliptique sur l’horizon Ouest qui diminue de jour en jour. Visionner l’évolution de la position de Vénus et des plans équateur et écliptique entre le 1er et le 30 juin.

. conjointe au tout premier croissant de Lune le 10.

- Mercure qui est du soir depuis sa conjonction supérieure du 11 mai, se couche 1h53mn après le Soleil le 8 juin et 1h 38mn après lui le 16.
- Elle est à sa plus grande élongation à l’Est du Soleil le 12 (24°17’) mais elle brille de moins en moins fort : sa magnitude passe de 0.2 à 0.8 au cours de la semaine. Elle reste observable cette semaine, tenant avec Vénus dans le même champ de jumelles (environ 5°) jusqu’au 25-26 juin. Les deux planètes accompagnent le premier croissant de Lune, orné de sa lumière cendrée, le 10 et le 11.


- Devant la constellation des Gémeaux à partir du 31 mai, elle va y rester jusqu’au 7 août en raison de sa rétrogradation du 25 juin au 20 juillet.
- Elle est hors limites zodiacales Nord (au delà de la déclinaison maximale du Soleil au solstice) du 20 mai au 13 juin.

- Saturne culmine au début de la nuit
- aux alentours de 20h40 (soit 22h40 légales) : à 35° de hauteur - seulement et cela n’ira pas en s’arrangeant dans les années qui viennent puisqu’elle passera devant les constellations du Scorpion puis du Sagittaire qui sont celles qui culminent le plus bas dans dans le ciel de l’hémisphère Nord à notre époque. Magnitude 0.3 ; diamètre apparent 18,3 secondes d’arc. Elle se couche aux alentours de 2h. C’est le moment idéal pour son observation.
- En raison de sa rétrogradation (du 18 février au 8 juillet), elle est de retour devant la constellation de la Vierge depuis le 13 mai. (elle était devant la Balance depuis le mois de décembre).
- L’inclinaison de ses anneaux passe de +17,4° à +17°1’ au cours du mois de juin.
- Élongation maximale de Titan à l’Ouest le 12 à 1h00.
- Ci-dessous un dessin d’observation réalisé le 27-28 avril.

Saturne - dessin d’observation
Paul G.Abel ; source


- Le 11 à 7h, Saturne occulte une étoile de magnitude 9.5 (PPM 228 522) de 6h26 à 8h48 ; l’observation en est donc impossible en Europe mais l’on peut suivre le rapprochement au cours de la nuit précédente. Détails ici

Les matinales
Les discrètes transaturniennes
- Neptune, devant le Verseau, se lève vers 23h30. On peut commencer à tenter de l’observer, vers 3 heures du matin (heure légale), avant le début de l’aube alors qu’elle a atteint une quinzaine de degrés de hauteur. Ci-dessous le 16.


- Uranus, devant les Poissons, se lève plus de 3 heures avant le Soleil. Elle n’est pas encore observable.

Mars invisible
- Mars est devant le Taureau du 22 mai au 14 juillet. Son élongation au Soleil est d’environ 15°) ; elle reste invisible jusqu’à l’été. .

- Dernières images planétaires, ciel profond et autres trésors célestes sur la galerie d’images d’astrosurf.

ASTEROÏDES – PLANETES NAINES

Lune conjoint
- (4) Vesta le 11 juin à 6h54 dans le plan écliptique (20e CAN), l’astéroïde 6°6’ au Nord ; à 8h45 dans le plan équatorial ∆6°12’.
- (1) Cérès le 11 juin à 19h52 dans le plan écliptique (26e CAN), la planète naine 10°55’ au Nord ; le 12 à 0h23 dans le plan équatorial ∆11°12’.

ETOILES FILANTES - ESSAIMS DE METEORES

 [5]
- Sagittarides (15 avril - 15 juillet)
- Essaims mineurs - maximums :
- le 9 à 13h45, iota Scorpiides, actif du 30 mai au 18 juin
- le 9 à 18h45, Librides, actif du 8 au 9 juin
- le 13 à 18h10, theta-Ophiuchides, actif du 4 juin au 15 juillet
- le 16 à 9h00, Lyrides de juin, actif du 11 au 21 juin

COMETES

Observables visuellement, de magnitude 10 au minimum.
- C/2011 L4 PanSTARRS se trouve devant la Petite Ourse : circumpolaire, elle s’élève dans le ciel du matin. Son éclat a déjà beaucoup diminué ; mesurée à magnitude 8 le 18 mai, il est encore possible de la suivre avec un instrument sur fond de tapis d’étoiles. Voir page spéciale PGJ.

- C/2006 F6 Lemmon a été mesurée à magnitude 6.8 le 19 mai (après avoir atteint m 4.7 le 24 mars quand elle était visible de l’hémisphère Sud). Elle est à chercher le matin devant Andromède allant vers Cassiopée, qu’elle atteindra en juin ; elle sera alors circumpolaire ; elle suit un parcours très proche de celui de C/2011 L4 PanSTARRS, deux mois plus tôt.

- On attend aussi pour cette année au mois de décembre C/2012 S1 ISON qui pourrait être visible en plein jour, si elle survit à son passage au périhélie, le 28 novembre, à 1,2 million de kilomètres seulement de la surface du Soleil. Le 16 juin, vers 20h, Vénus passe à moins de 4° d’elle, mais la comète est encore bien trop peu lumineuse pour qu’on puisse espérer la repérer.

Au périhélie
- Le 14 : C/2013 E1 McNaught ; m 18.

Photos de comètes, galerie d’images de SpaceWeather

- Calendrier des rendez-vous des comètes avec des objets du ciel profond

ACTUALITE ASTRONAUTIQUE

- Suivre [Curiosity sur Mars ! Voir site de la NASA
- Suivre Cassini autour de Saturne : prochain survol de Titan le 10 juillet.

NOTRE SELECTION DE PUBLICATIONS

Rappels
- Astrosurf magazine n°61 et Galerie d’images astro -aveyronnaise
- Astronews du 15 mai. Au sommaire : Le Soleil et ses effets sur la Terre ; Curiosity, mission à haut risque ; Origine et structuration de l’Univers ; Le principe anthropique, science ou pas ? ; La Voie Lactée, notre galaxie ; Kepler : Enfin bientôt des planètes habitables ? ; Herschel :.C’est fini ! ; La tête de cheval : vue par Herschel et Hubble. ; Vega : Un nouveau succès du petit lanceur de l’ESA. ; Proba V : V pour Végétation ! ; Curiosity :.Atmosphère , atmosphère… ; Hubble :.Une étoile en fin de vie avec un disque planétaire. ; ISS :.Réparation d’urgence dans l’espace ! ; ATV :.Albert Einstein est prêt ! ; SDO : :.Une éjection exceptionnelle de classe X le 12 Mai 2013. ; Vu d’en haut : Le Grand Canyon en haute résolution. ; Cassini-Saturne :.Le plus grand ouragan du système solaire !

Utile
- Convertisseur de calendriers
-  Redéfinition de l’Unité Astronomique, distance moyenne en la Terre et le Soleil. Voir : 149 597 870 700 mètres exactement. La Terre s’y trouve le mercredi 3 avril à 14h50.
- Le radiotélescope Wursburg, de l’Observatoire de Bordeaux est à la disposition des observateurs amateurs.
- +++ convertisseur de coordonnées

VOTRE EPHEBDO


- Les cartes sont obtenues avec les logiciels - Stellarium,
Cartes du ciel 3.8 ou Atlas virtuel de la Lune

Notes

[1"Cagouille" est un mot du patois charentais, mon pays natal, pour désigner l’escargot. Il porte sa maison sur son dos, sa coquille est en forme de spirale, son pied adhère au sol et ses antennes sont dressées vers le ciel.

[2Pour connaître les instants de passage de la Lune devant les constellations, et le détail de quelques autres évènements célestes, télécharger ce document

[3Rotation synodique :
- Article de Jean Meeus
 ;
- pour la calculer et l’apprécier soi-même, fich tech ici.
- Article sur Carrington, qui l’a découverte}

[4Notez la différence entre une « planète devant une constellation » et une « planète dans un signe ».
- Dans le premier cas, le repérage est visuel , c’est le repère sidéral : les planètes, qui sont à quelques minutes ou heures à la vitesse de la lumière de nous et font partie du même système stellaire (solaire) que nous , sont sur le devant de la scène que dessinent les étoiles, qui sont, elles, à des années à la vitesse de la lumière (mais quand même toutes voisines proches dans la même galaxie que nous, la Voie Lactée).
- Dans le deuxième cas, celui des signes, le repère est temporel, c’est le repère tropique : c’est celui de notre cycle annuel Terre-Soleil, rythmé par les équinoxes et les solstices.
- L’un décrit l’Espace, l’autre le Temps ; les deux ne sont pas incompatibles, bien au contraire !
- Des ponts de repérage entre le visuel et le temporel existent provisoirement à l’échelle des siècles et changent au fil des millénaires en raison de la précession des équinoxes. A notre époque, par exemple, les Pléiades, de la constellation du Taureau, marquent le 1er degré du signe des Gémeaux et Régulus, de la constellation du Lion, marque le 1er degré du signe de la Vierge. Aldébaran (constellation Taureau), le 10ème degré du signe des Gémeaux et Antarès (constellation Scorpion) le 10e du Sagittaire, Spica (constellation Vierge) le 24e de la Balance.

[5Les dates de maximum sont corrigées d’après les données de l’IMO



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