jeudi 12 juin 2014
De la Pleine Lune le 13 juin à 4h11 UTC au Dernier Quartier le 19 à 18h38 UTC.
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– Troisième phase de la troisième Lune de Printemps.
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La Lune
– Elle marque les signes de Sagittaire à Poissons .
– Elle passe de la constellation d’ Ophiuchus (Oph) à celle des Poissons (Psc)
– Le 13, Pleine Lune et déclinaison Sud maximale ; le 14, conjoint Pluton ; le 15 au périgée ; le 18, conjoint Neptune ; le 19 Dernier Quartier
– Le Soleil est dans le signe des Gémeaux, devant la constellation du Taureau.
– Mercure, Saturne, Neptune et Pluton sont rétrogrades.
– Mercure, au plus près de la terre le 18 et en conjonction inférieure au Soleil le 20, est invisible ; Saturne culmine en début de nuit ; Jupiter est sur le couchant, suivi par Mars ; Vénus brille bas à l’Est à l’aube.
– En héliocentrique : Mars conjoint Saturne le 14 ; Mercure à l’aphélie le 16
– A 6h10, Vénus opposé Saturne dans le plan écliptique (géocentrique - 18e TAU/SCO).
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– A 8h07, la Lune atteint sa déclinaison Sud maximale : 19°2’5" au Sud du plan de l’équateur céleste (notation -19°2’). Longitude écliptique 263°16’ (24e SAG). Elle culmine au plus bas dans l’hémisphère Nord (aux alentours de 1h) : 26° de hauteur pour la latitude 45°N. La Pleine Lune du solstice d’été est la plus basse de l’année (elle est à l’opposé du Soleil qui culmine au plus haut). Elle demeure 9 heures dans le ciel (durée de son arc diurne). Ce soir, elle se lève dans l’arche anticrépusculaire moins d’une demi heure après le coucher du Soleil.
– A 12h59, la Lune arrive devant la constellation du Sagittaire (Sgr)
– A 14h (12h UTC), l’équation de temps est nulle.
– A 19h06, la Lune entre dans le signe du Capricorne Lg 270°
– A 21h57, Lune opposé Mercure dans le plan écliptique (géocentrique - 2e CAP/CAN).
– L’astéroïde (198) Ampella est à l’opposition du Soleil et l’astéroïde (9) Métis a rendez-vous avec Saturne
– Mercure entre dans le champ du coronographe Lasco C3
- A 15h43 la Lune conjoint la planète naine Pluton dans le plan écliptique.
- A 16h04 la Lune conjoint la planète naine Pluton dans le plan équatorial.
– A 17h31, Mars conjoint Saturne en héliocentrique .
– Maximum de l’étoile variable Mira de la Baleine
– De 2h02 à 3h14 (pour notre localisation) la Lune occulte l’étoile rhô 1 Sgr (Sagittaire ; m 3.9). A la disparition de l’étoile, les deux astres sont à 23° au-dessus de l’horizon ; à sa réapparition à 27°, la fraction éclairée de la Lune étant de 95%.
– C’est aussi la période de libration minimale en latitude pour la Lune (B= -6,52°) : elle présente son Sud au maximum ; vers 4h, sur la Lune gibbeuse décroissante, appréciez les remparts de la mer des Crises qui deviennent fantastiques sous les rayons rasants du Soleil ; peut être parviendrez-vous à saisir au vol l’éphémère figure de l’Albatros que les ombres des parois du cratère Yerkes et du promontoire Lavinium font apparaître lorsque l’inclinaison des rayons du Soleil est favorable.
– A 5h29, la Lune au périgée : au plus près de la Terre à 362 065 kilomètres environ, soit 56,76 rayons terrestres ; diamètre apparent : 33,1 minutes d’arc . Longitude 291°19’ (22e CAP) ; latitude +5°3’.
– A 19h28, la Lune entre dans le signe du Verseau Lg 300°
– A 20h53, la Lune arrive devant la constellation du Capricorne (Cap)
– A 0h22, Mercure à l’aphélie ; voir en héliocentrique .
– A 9h45, la Lune arrive devant la constellation du Verseau (Aqr)
– A 5h33, la Lune arrive devant la constellation du Capricorne (Cap)
– A 11h45, Mercure contre-parallèle Pluton (plan équatorial déclinaison 20°12’ N/S).
– A 11h54 Mercure, rétrograde, revient dans le signe des Gémeaux ; Lg 90°
– A 15h40, la Lune arrive devant la constellation du Verseau (Aqr)
– A 19h36, Vénus arrive devant la constellation du Taureau
– A 9h04, la Lune conjoint Neptune dans le plan écliptique (8e POI), la planète 4°33’ au Nord.
– A 11h17, Vénus sextil Jupiter dans le plan écliptique (géocentrique - 24e TAU/CAN).
– A 12h05, la Lune conjoint Neptune dans le plan équatorial, la planète 4°48’ au Nord.
– A 17h04 distance minimale entre la Terre et Mercure - "périgée" à environ 0,553 34 UA soit environ 82,76 millions de kilomètres. Longitude Mercure : 89°16’ (30e GEM). Cela est lié à la conjonction Soleil-Mercure qui a lieu le 20. C’est la plus courte distance entre Tere et Mercure pour cette année.
– A 19h11, la Lune arrive devant la constellation des Poissons (Psc)
– A 20h52, Mars contre-parallèle Uranus (plan équatorial déclinaison 5°42’ S/N).
– A 12h21, la Lune passe en déclinaison Nord : elle traverse le plan équatorial ; déclinaison 0° ; Ascension droite 23h 32,2m. Longitude écliptique 353°36’ (24e POI).
– A 23h27, la Lune entre dans le signe du Bélier Lg 0°
Le 20 à 0h42 (le 19 à 22h42 UT) conjonction inférieure de Mercure ; longitude 88° 34’ (29e GEM) latitude géocentrique de Mercure -3°47’ (descend). C’est la conjonction Mercure-Terre en héliocentrique : alignement Soleil-Mercure-Terre.
Prochaine conjonction supérieure le 8 août avril ; prochaine conjonction inférieure le 16 octobre.
– Dans le signe des Gémeaux du 20 mai au 21 juin.
– Devant la constellation du Taureau du 14 mai au 21 juin.
– Le zodiaque : signes et constellations, voir diaporamas sur cette page
– Sur l’image ci-dessous, la position du Soleil devant les constellations à notre époque, jour après jour du 1er juin(11e GEM) au 1er aout (9e LEO). Rappelons que la précession des équinoxes décale sa position devant les étoiles d’un degré tous les 70 ans
– Dans l’hémisphère Nord, la durée du jour, croissante est quasi maximale et d’autant plus que la latitude est élevée ; elle n’augmente presque plus : nous arrivons au solstice ; il en est de même pour la nuit dans l’hémisphère Sud - Page PGJ sur les saisons.
– En cette période précédant le solstice de juin, nous assistons aux levers du soleil les plus matinaux dans l’hémisphère Nord :
– pour 40° Nord, du 7 au 21 juin à 4h31
– pour 45° Nord, du 9 au 21 juin à 4h13
– pour 50° Nord, du 14 au 19 juin à 3h50.
– En revanche, les couchers du soleil les plus tardifs adviennent après le solstice.
– C’est le contraire de ce qui advient au solstice de décembre où les couchers de soleil les plus précoces ont lieu avant le solstice (à la Sainte Luce, aux alentours du 13 décembre) et les levers les plus tardifs début janvier.
– Pourquoi ? C’est un effet de l’équation de temps :
La longueur de la journée est déterminée par l’intervalle entre deux passages successifs du Soleil au méridien. La durée de cet intervalle est variable en raison de l’équation de temps.
– Aux alentours du solstice d’hiver, jusqu’au 21-22 décembre, les journées diminuent ; et le Soleil culmine de plus en plus tard (de 20 à 30 secondes par jour pour notre latitude) en décembre et janvier. À partir du 12 décembre ce décalage est plus important que l’avance de son coucher. Les journées continuent à raccourcir ; le Soleil se lève de plus en plus tard, et sa culmination et son coucher sont retardés. À partir du 21-22 décembre, les jours commencent à rallonger. Le Soleil se couche plus tard, mais culmine aussi plus tard. C’est pourquoi il faut encore un certain temps, jusqu’à début janvier, avant que le lever du Soleil cesse de retarder.
– Aux alentours du solstice d’été, le phénomène est similaire quoiqu’un peu moins accentué : en juin-juillet, le soleil culmine de plus en plus tard d’environ 12 secondes par jour pour notre latitude.
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L’équation de temps est nulle le 13 juin à 14h (12h UTC) - le midi vrai a lieu au même instant que le midi moyen - et va vers un maximum positif - le midi vrai après le midi moyen). Quelques liens pour comprendre ce qu’est l’équation de temps : - IMCCE, - Mintaka, - CLEA et - techno-science et encore celui-ci.
– Suivre l’activité solaire sur spaceweather.com (en anglais) ou maintenant en français sur http://www.spaceweatherlive.com/fr
– Dans le champ du coronographe Lasco C3 : l’astéroïde (9) Iris du 26 mai au 15 juillet ; la planète Mercure du 14 au 25 juin, laquelle traverse le champ d’est en ouest (au contraire des autres astres). Que voit-on dans ces images ? Au centre du champ, la magnitude des objets visibles est d’environ 7, et en périphérie du champ, elle atteint m9 ; cela est variable en fonction de l’activité solaire : en cas de grosse éruption les objets peuvent être cachés dans l’éclat des matières éjectées.
– Le 14 juin à 19h31, Mars conjoint Saturne (22e SCO) ; latitude Saturne +2°12’ (descend) ; Mars -0°2’ (descend).
– Le 16 juin, à 0h22 (le 15 à 22h22 UT), Mercure à l’aphélie : au plus loin du Soleil à environ 0,466 701UA soit environ 69,81 millions de kilomètres ; longitude écliptique 257°29’ (18e SAG - invariable, sauf l’ avance de 1°33’ par siècle de l’axe des apsides) ; latitude -3°24’ (descend) ; en géocentrique sa longitude est de 90°46’ (1er CAN - variable) ; sa latitude -2°51’.
– Le 16 juin, Vénus entre dans le signe du Bélier à 0h55. Longitude 0°. Elle y reste jusqu’au 4 juillet.
– Le 18 à 17h04
distance minimale entre la Terre et Mercure
– Le 20, à 0h42 (le 19 à 22h42 UT), Mercure conjoint Terre
; Lg 268°34’ (29e SAG) ; latitude Mercure -4°31’ (descend) ; c’est la conjonction inférieure de Mercure en géocentrique.
– Pour notre localisation, le Soleil se couche à 21h36 le 13 juin et à 21h38 le 19. Il se lève à 6h07 le 13 juin et à la même heure le 19.
– Pour approximativement la même latitude, retrancher 4 minutes par degré de longitude si plus à l’Est ; ajouter 4 minutes si plus à l’Ouest. Pour autre latitude consulter PGJ Astronomie ou l’IMCCE.
– La durée du crépuscule augmente encore, et ce d’autant plus que la latitude Nord est élevée. Fin et début du crépuscule astronomique le 19-20 juin pour notre latitude (44°36’N) : 0h09 - 3h36 (= durée de la nuit noire en l’absence de la Lune)
– La Lune gibbeuse décroissante, se lève de plus en plus tard après le début de la nuit et prolonge sa présence de plus en plus tard dans la matinée ; pas de ciel profond cette semaine.
- nuages noctiluques / en cette période autour du solstice d’été, et ce d’autant plus longtemps que l’on se trouve proche du pôle. il est possible d’observer ces nuages, également appelés nuages polaires mésosphériques. Ce sont des nuages de très haute altitude (75-90 km) qui apparaissent dans la mésosphère (3e couche de l’atmosphère ; 1- troposphère ; 2-stratosphère ; 4- thermosphère ; 5- exosphère), où la température, d’environ -135° là où ils se forment, chute fortement avec l’altitude. Ils sont vraisemblablement constitués de poussières microscopiques d’origine météoritique et/ou d’aérosols d’origine terrestre, enrobé(e)s de glace . Les premiers ont été observés en 1885 suite à l’éruption du volcan Krakatoa. Ils ressemblent à de vastes ondulations plus claires que le fond du ciel ; leur couleur bleutée est mise en évidence en photo avec quelques secondes de pause. Ils sont à guetter entre 30 et 60 minutes après le coucher du soleil, lorsque celui-ci se trouve entre 6° et 16° sous l’horizon et inversement à l’aube. Dans l’hémisphère Sud, ils sont observables de mi-novembre à mi-février. Il faut noter que ces dernières années ils sont visibles à des latitudes de plus en plus basses, ce qui incite à s’interroger sur le rôle des aérosols d’origine humaine, voir ici.
Quelques APOD : photos, articles et commentaires 2011 2009, 2007, Célestes poussières, 2003
– L’étoile variable Mira de la Baleine (omicron Ceti), atteint son maximum (magnitude 3) le 15 juin mais elle se lève durant l’aube et reste donc invisible. D’ici un mois, on pourra tenter de la remarquer avant l’aube, une vingtaine de degrés seulement au dessus de l’horizon mais son éclat aura déjà décru. Son maximum précédent était le 18 juillet 2013. Ses deux prochains maximums, en mai 2015 et avril 2016 ne seront pas observables également ; il faudra attendre mars 2017.
Au Sud, le Scorpion, surmonté d’Ophiuchus ont déjà passé le méridien, le Sagittaire s’y avance alors qu’Hercule et la Lyre sont quasiment au sommet. Coucher de la Vierge, lever du Capricorne et du Verseau.
Au Nord, la Girafe, suivie du Lynx, très discrets, passent à leur culmination inférieure ; la Petite Ourse est dressée le long du méridien et la tête du Dragon coiffe le ciel ; côté Ouest, la Grande Ourse plonge vers l’horizon tandis que côté Est, Persée et Andromède se lèvent
– Elle est devant Orion depuis le 12 juin, en conjonction inférieure au Soleil le 20 à 0h42, donc invisible. Elle est au plus près de la Terre le 18 juin : 0,55UA.
– Son mouvement est rétrograde du 7 juin au 1er juillet. Elle sortira de sa boucle de rétrogradation le 16 juillet.
– Astre du soir depuis sa conjonction supérieure le 26 avril, elle redevient maintenant astre du matin mais ne réapparaîtra dans le ciel que le 10 juillet.
– Cependant on peut la retrouver dans le champ du coronographe Lasco C3 du 14 au 25 juin>.
devant les Gémeaux (Gem- du 27 juin 2013 au 8 juillet 2014), se couche vers 23h30, durant le crépuscule astronomique. C’en est fini de sa période d’observation 2013-2014. Magnitude -1.8 ; diamètre apparent : 31 secondes d’arc environ. Son mouvement est direct depuis le 6 mars et elle achèvera sa boucle de rétrogradation le 1er juin.
– Son parcours du 1er décembre 2013 au 31 janvier 2015
- Un dernier transit d’Europe observable le 17 : voir fiche ephebdo
Mars culmine avant le coucher du Soleil et se couche aux alentours de 2h45. Son éclat (magnitude -0.4 à -0.3) et son diamètre apparent (environ 10 secondes d’arc) sont en diminution. Elle était à l’opposition le 8 avril ; on peut encore l’observer en début de nuit.
– Devant la Vierge depuis le 25 novembre 2013, elle traverse cette vaste constellation jusqu’au 10 août 2014. Elle s’éloigne maintenant de – Son mouvement est direct du 20 mai 2014 au 17 avril 2016.
– Son parcours du 1er janvier au 23 octobre 2014
, devant la Balance.
– Elle s’est trouvée à l’opposition du Soleil le 10 mai et se trouve encore en bonnes conditions d’observation . Elle culmine autour de 23h15 et se couche autour de 4h20. Le 14, elle a rendez-vous avec l’astéroïde (9) Métis
– Son mouvement est rétrograde depuis le 2 mars. Elle reprendra son mouvement direct le 20 juillet (17e SCO) et sortira de sa boucle de rétrogradation le 27 octobre. Son parcours devant la constellation de la Balance du 1er février au 23 novembre 2014.
– L’inclinaison de ses anneaux passe de +21°4’ à +21°0’ au cours du mois de juin. Le signe + signale l’inclinaison vers le Nord : nous observons principalement cet hémisphère depuis le 4 septembre 2009 et le Soleil l’éclaire majoritairement depuis le 10 août 2009 (saison printemps-été pour l’hémisphère Nord saturnien ; automne-hiver Sud)
– Élongation maximale de Titan à l’Ouest le 14 à 10h29.
–
, devant le Verseau, se lève vers 1h20 ; peu avant le crépuscule astronomique, on peut la repérer avec un instrument : elle est alors à une quinzaine de degrés de hauteur. Conjointe à la Lune le 18
– Son mouvement est rétrograde du 9 juin au 16 novembre 2014
–
devant les Poissons se lève vers 2h45. Elle sera confortablement observable en juillet.
– Son mouvement est direct du 17 décembre au 21 juillet.
devant le Bélier depuis le 31 mai, arrive devant le Taureau le 17 juin à 19h36.
– Son élongation au Soleil diminue de 34° à 33° mais elle gagne quand même 4 minutes d’avance sur lui cette semaine car sa latitude écliptique remonte vers le Nord : elle se lève à 4h23 le 13 juin et à 4h19 le 19, soit 1heure et 48 minutes avant lui. Son mouvement est direct du 31 janvier 2014 au 25 juillet 2015. Prochaine conjonction -supérieure- le 25 octobre. Ci-dessous son parcours du 1er mai au 28 août
– Elle s’éloigne de la Terre : distance 1,28 à 1,33 UA. Elle est en phase gibbeuse croissante. Sa portion éclairée augmente de 81% à 82% ; son diamètre apparent, environ 13 secondes d’arc, diminue ; magnitude -4.0. Voir les phases de Vénus sur Wikipedia.
– Images planétaires, ciel profond et autres trésors célestes sur la galerie d’images d’astrosurf.
A l’opposition
– Le 14 juin, (198) Ampella, m 11.0 devant Ophiuchus (Oph)
Lune conjoint
- (134 340) Pluton, m 14.1, devant le Sagittaire, le 14 juin à 15h43 dans le plan écliptique (13e CAP), la planète naine 2°17’ au Sud ; à 16h04 dans le plan équatorial Δ +2°19’.
Rendez-vous
– Le 14, l’astéroïde (9) Métis , magnitude 10.4 à 1,2° au Sud de Saturne
– Dans le champ du coronographe Lasco C3
– (9) Iris du 26 mai au 15 juillet
[2]
– Essaims majeurs
– Sagittarides - Sagittaire - actif du 15 avril au 15 juillet ; maximum le 20 mai
Essaims mineurs - maximums :
– le 14 juin, 2h20, theta Ophiuchides (Ophiuchus - actif du 4 juin au 15 juillet )
– le 16 , 17h10, Lyrides de juin (Lyre - actif du 11 au 21 juin )
Observables visuellement :
– 2012 K1 PanSTARRS ; à magnitude 8.3 le 27 mai, elle est attendue à magnitude 6 ou 7 pour l’automne. Elle est en bonnes conditions d’observation pour un long moment dans l’hémisphère Nord. Elle se trouve devant le Petit Lion et se dirige vers le Lion.
– C/2012 X1 (LINEAR) : elle a connu un important sursaut d’éclat le 22 octobre dernier ; ensuite il a lentement diminué puis il a à nouveau augmenté : mesurée à magnitude 8.5 le 27 mai (8.5 le 27 avril et 7.9 le 3 mai), elle est maintenant devant le Poisson Austral. Elle est observable avec un petit instrument dans le ciel du matin dans des conditions d’observation qui vont s’améliorant jusqu’au début de l’été .
– Quant à C/2014 E2 ( Jacques ), il faudra attendre le mois de juillet pour la retrouver dans le ciel : actuellement sous les pieds des Gémeaux, elle n’est pas visible car trop proche du Soleil ; elle sera au périhélie le 2 juillet, après quoi elle sera en excellentes conditions d’observation dans l’hémisphère Nord (invisible dans l’HS jusqu’en septembre). Les prévisions sont révisées à la hausse : elle devrait atteindre la magnitude 4 ou 5.
Au périhélie
– Le 13 , C/2014 J1 Catalina, m 18.
– Le 13 , C/2013 Y2 PanSTARRS, m 14
– Photos de comètes, galerie d’images de SpaceWeather
– Calendrier des rendez-vous des comètes avec des objets du ciel profond
Rappels
– La lettre du guide du ciel n°87 (1er juin 2014)
– La Lettre d’information de l’IMCCE de juin - n°102 : A la recherche de la parallaxe solaire (6/11), les passages de Vénus devant le Soleil ; Le calendrier musulman et le calcul des dates du mois de Ramadan ; Visibilité du croissant de Lune en France en juin et juillet 2014 ; Solstice d’été
– Les Astronews du 31 mai 2014 : Du temps à l’espace-temps ; École Chalonge ; Les astrolabes ; L’eau dans le syst solaire ; La SAF : journée des commissions à Meudon le 24 Mai 2014 ; Venus-Express : mission suicide dans l’atmosphère vénusienne ; La Lune : images radar du sous-sol ; Space X ; Système solaire : la diversité surprenante des Lunes ; Rosetta , on commence à freiner ; Planck : le champ magnétique de la Voie Lactée ; Illustris modélise l’Univers sur 13 milliards d’années en 2 minutes ; Choc de Galaxies : naissance turbulente d’étoiles ; Jupiter, la diminution de la « grande » tache rouge ; Mars Express : des dunes dans un cratère ; Livre conseillé :Les Univers parallèles
– Le ballet des coïncidences, Opéra conditionaliste de Jean Pierre NICOLA [3]
- Offre de souscription pour le « calendrier » luni-solaire paléolithique de Sergeac décodé. Lecture de l’os de renne aurignacien en faisant uniquement appel à l’astronomie archaïque de nos ancêtres paléolithiques. Disponibilité prévue fin mai 2014. De Chantal Jègues – Wolkiewiez docteur ès Lettres et Sciences Humaines. Préface de Gérard Jasniewicz, Astronome à Montpellier.
– Observation et dessin en astronomie
– Space Weather, le célèbre site américain pourvoyant les données de l’activité solaire et aurorale existe maintenant en français http://www.spaceweatherlive.com/fr
– Fil d’actu de Ciel et Espace
ACTUALITE ASTRONAUTIQUE
– Le réveil de Rosetta : la sonde Rosetta, envoyée en 2004 en direction de la comète Churyumov-Gerasimenko et suivie par le CNES, a amorcé son réveil le 20 janvier dernier ; Philae, son atterriseur s’est réveillé le 28 mars ; il est prévu qu’elle soit dans le voisinage de la comète en juillet et que Philae s’y arrime en novembre.
– La fin de Vénus Express
– Suivre [Curiosity sur Mars ! Voir site de la NASA
– Suivre Cassini autour de Saturne
– Convertisseur de calendriers
– Redéfinition de l’Unité Astronomique, distance moyenne en la Terre et le Soleil. Voir : 149 597 870 700 mètres exactement. La Terre s’y trouve le 3 avril
– Le radiotélescope Wursburg, de l’Observatoire de Bordeaux est à la disposition des observateurs amateurs.
– +++ convertisseur de coordonnées
– Les cartes sont obtenues avec les logiciels - Stellarium,
Cartes du ciel 3.8 ou Atlas virtuel de la Lune
[1] "Cagouille" est un mot du patois charentais, mon pays natal, pour désigner l’escargot. Il porte sa maison sur son dos, sa coquille est en forme de spirale, son pied adhère au sol et ses antennes sont dressées vers le ciel.
[3] père du RET fondateur de l’école d’astrologie conditionaliste