samedi 4 février 2012
Heures en temps universel sauf indication. Détails sur la fiche imprimable.
La Lune marque les signes de Lion à Scorpion, devant les constellations Cancer à Balance. Gibbeuse décroissante, elle se lève de plus en plus tard après le début de la nuit et on peut la voir se coucher, de plus en plus tard dans le ciel du matin.
– Le 7,
– Pleine Lune à 21h55 UT (19ème degré du signe du Lion) ; distance : 375 312 km soit 58,84 rayons terrestres ; diamètre apparent : 32,2 minutes d’arc.
– Le 8,
– A 11h24, rétrograde Saturne est stationnaire à l’Ouest du Soleil dans le plan équatorial : son mouvement apparent dans ce plan devient rétrograde (le 7 à 12h50 dans le plan écliptique). Elle reprendra son mouvement direct le 25 juin et sortira de sa boucle de rétrogradation (29°30’- 22°46’BAL) le 1er octobre.
– La Lune est conjointe à Régulus (alpha Leonis) à 17h33, l’étoile 6° environ au Nord ; elle marque de nos jours le 1er degré du signe de la Vierge.
– Le 9
– Vénus se trouve dans le plan équatorial à 3h23. La planète passe en déclinaison Nord
– Le 10
– Libration maximale en latitude pour la Lune. B=6,54°. Elle met en valeur le cratère Moretus, à l’extrême sud de la face visible de la Lune. Ce cratère mesure 114 km de diamètre et ses murailles culminent à près de 5 000 mètres d’altitude. Son imposant piton central s’élève à 2 700 mètres.
– A 2h28, Vénus conjoint Uranus dans le plan écliptique, Uranus 0°18’ seulement au Nord. Visible le 9 au soir dans un instrument, Uranus est presque 10 000 fois moins brillante que Vénus (10 magnitudes de différence, soit 2,5 exp 10= 9 536 fois). Les deux astres peuvent se trouver dans le même champ, même à fort grossissement ; Uranus n’est pas difficile à reconnaître car il n’a pas de concurrent stellaire d’éclat équivalent dans le secteur. Toutefois pour l’apprécier, il vaut mieux sortir Vénus du champ ! La conjonction a lieu à 5h dans le plan équatorial. Notons de surcroit que cette conjonction se tient à moins de 1,8° à l’Est du point vernal (intersection du plan de l’équateur et du plan de l’écliptique). Devant la constellation des Poissons.
– Lune conjoint Mars à 5h11 dans le plan écliptique, Mars 9° au Nord. Suivre à partir de leur lever le 9, peu après 19h30 TU jusqu’à la fin de la nuit. La conjonction a lieu à 11h32 dans le plan équatorial (Δ9°44’).
– En héliocentrique, Mercure conjoint Neptune à 18h10 (1er VIE-POI) ; latitude Neptune -0°33’ Mercure -6°51’
– Le 11,
– En héliocentrique, Mercure opposé Mars à 17h54 (5e POI-VIE) ; latitude Mars +1°47’ Mercure -6°44’
– La Lune au périgée à 18h35 : à 367 919 km ≈ 57,68 RT (14e BAL)
– Le 12
– La Lune est conjointe à Spica (alpha Virginis) à 11h59 dans le plan écliptique, l’étoile 1°39’ au Nord ; à 13h04 dans le plan équatorial (Δ1°45’)
– La Lune est conjointe à Saturne à 21h09 dans le plan écliptique, la planète 5°38’ au Nord ; le 13 à 0h48 dans le plan équatorial (Δ6°13’).
La Lune, l’étoile et la planète forment un triangle remarquable. A suivre en seconde moitié de nuit du 11-12 et du 12-13 ; elles culminent vers 5 heures légales.
– Le 14 ,
– Mercure conjoint Neptune à 6h46 dans le plan écliptique, soit peu avant leur lever pour la France métropolitaine. Neptune est 1°11’ au Nord de Mercure. Toute proche du Soleil cette conjonction est invisible, sauf dans le champ du du coronographe Lasco C3. Image ci-dessous sans le sol ni l’atmosphère.
– Dernier Quartier à 17h05 UT (26ème degré du signe du Scorpion) ; distance : 371 003 km soit 58,17 rayons terrestres ; diamètre apparent : 32 minutes 12 secondes d’arc.
– Il est dans le signe du Verseau et devant la constellation du Capricorne depuis le 20 janvier
– La durée du jour augmente sensiblement
– Le 11 à 12h, l’équation de temps atteint son premier maximum positif de l’année : 14 minutes 13 secondes ce qui veut dire que le midi vrai est en avance de 14m13s sur le midi moyen. Voir aussi ici et là
– Dans le champ du coronographe Lasco C3, Mercure du 26 janvier au 18 février et Neptune du 11 au 28 février. On peut y suivre la conjonction des deux planètes le 14.
– En héliocentrique, Mercure active l’opposition Mars-Neptune (qui était exacte le 2 février) : conjointe à Neptune le 10 et opposée à Mars le 11.
– Neptune , devant le Verseau, est maintenant invisible. Elle sera conjointe au Soleil le 19.
– Mercure est devant le Capricorne depuis le 27 janvier ; en conjonction supérieure au Soleil le 7 février, elle redeviendra visible dans le ciel du soir à la fin du mois.
– La lumière zodiacale est possible à voir en soirée à partir du 10 et pour une dizaine de jours, dans un ciel bien sombre, avant le lever de la Lune (qui se lève de plus en plus tard). Ce long et subtil fuseau en pointe, d’environ 20° de large à la base, qui monte jusqu’à 40° voire 60° de hauteur le long de l’écliptique s’élève actuellement devant les constellations des Poissons où resplendit Vénus et du Bélier où trône Jupiter.
– Vénus , est devant les Poissons depuis le 2 février. C’est le joyau du ciel du début de nuit. Elle se couche 3 heures 36 minutes après le Soleil le 7 et 3h42m après lui le 14. Chaque soir elle se trouve un peu plus haut dans le ciel ; son élongation au Soleil est d’environ 41°, son diamètre apparent de plus de 16 minutes d’arc ; sa forme gibbeuse décroissante (environ 72% de fraction éclairée) apparaît facilement dans un instrument. Magnitude -4,1. Le 9, elle passe en déclinaison Nord et signale donc le plan de l’équateur ; conjointe à Uranus le 10.
– Ci-dessous, belle image amateur de Vénus datant du 3 janvier Source image
– Uranus (magnitude 5.9), devant les Poissons, se couche de plus en plus tôt, 3 heures et demi environ après le Soleil. Donc encore possible à observer en début de nuit. A côté de Vénus le 10.
– Jupiter , devant le Bélier, est le deuxième phare dans le ciel du début de nuit après Vénus. Elle a maintenant déjà passé sa culmination au coucher du Soleil et se couche de plus en plus tôt, autour de 23h30 UT. Son éclat est en légère diminution (magnitude -2.3), son diamètre apparent aussi : environ 38 secondes d’arc. Ci-dessous dessin réalisé lors d’une observation à la coupole de l’Observatoire de Paris le 16 janvier. Source image
– Conjonction supérieure de Callisto le 7 à 23h18 UT. A voir avant le coucher de Jupiter ; ci-dessous à 23h18 légales.
– Jolie configuration des satellites le 8 à 20 heures légales
– Mars , rétrograde , est de retour devant le Lion depuis le 4 février et y restera jusqu’au mois de juin. Son point rougeoyant s’affirme de mieux en mieux et de plus en plus tôt dans le ciel nocturne. Elle sera à l’opposition du Soleil le 3 mars. C’est donc la période top pour son observation. De plus en plus brillante, magnitude -0.9 ; son diamètre apparent environ 13 secondes d’arc, augmente. Elle se lève vers 19h30 UT et culmine vers 2h UT. Ci-dessous le 10 à 23h TU (minuit heure légale), au lever de la Lune.
Un peu plus tard dans la nuit, remarquer sa position entre Régulus et Spica et suivre sa progression par rapport à ces deux étoiles.
– Un petit topo pédagogique sur les rétrogradations de Mars
– Saturne devant la Vierge, rétrograde à partir du 7, se lève maintenant aux alentours de 23h TU, toujours proche de l’étoile Spica (alpha de la Vierge- magnitude 0.95) et culmine vers 4h20. La Lune les accompagne dans la nuit du 11-12. Sa campagne d’observation 2012 commence à battre son plein. Elle sera à l’opposition du Soleil le 15 avril. Son diamètre apparent, d’environ 18 secondes d’arc, va en augmentant. L’inclinaison de ses anneaux a été maximale au début de ce mois ; elle commence à diminuer : 15,1° à 14,9.
– Sur cette page, de belles photos très récentes des quatre reines actuelles de la nuit : Vénus, Jupiter, Mars et Saturne
– Le 8, à 17h45, maximum des Alpha Centaurides, radiant devant le Centaure, du 28 janvier au 21 février, visible de l’hémisphère Sud.
– Virginides, radiant devant la Vierge, du 25 janvier au 15 avril.
– Le 13, maximum de l’essaim diurne (donc invisible) des χ Capricornides (29 janvier-28 février). (« χ » est la lettre grecque « khi »)
– le 14, la Lune conjoint (7)Iris,] à 7h12 dans le plan équatorial, l’astéroïde 2,8° au Sud.
Observables visuellement. Voir aerith.net.
– C/2009 P1 Garradd entre Hercule et Dragon ; mesurée à magnitude 6.3 le 30 janvier. Observable jusqu’en avril. Générez ses éphémérides sur le site du Minor Planet Center (MPC).
– 21P/Giacobini-Zinner , au périhélie, voir ci-dessous
– Pour les autres comètes, voir aerith.net, sur le même site what’s new et le Minor Planet Center
– Calendrier des rendez-vous des comètes avec des objets du ciel profond
Au périhélie
– Le 11, 21P/Giacobini-Zinner. Magnitude 10, devant le Verseau, elle est possible à repérer en tout début de nuit, mais de moins en moins. Sa période est de 6,6 ans.
– 45 ans : le 8 février 1967, la France plaçait en orbite le satellite Diadème 1
– 65 ans : le 12 février 1947, une météorite de plusieurs tonnes s’est abattue dans la région de Sikhote-Aline en Sibérie orientale.
– 160 ans : le 13 février 1852, naissance de Johan Ludwig Emil Dreyer (mort en 1926) ; il publia en 1888 le « New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars », le célèbre catalogue NGC, d’objets du ciel profond.
– Le lancement du nouveau télescope spatial américain NuSTAR, destiné à observer les rayonnements célestes en très hautes énergies (rayons X), est prévu pour le 14 mars.
– fil RSS de Ciel et Espace
– La lettre du Guide du Ciel n°63
– La lettre d’information de l’IMCCE
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– Les cartes sont obtenues avec les logiciels - Stellarium, SkyMapPro10 ou Atlas virtuel de la Lune