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ZODIAC

C’est une réalité toute simple si l’on commence par se considérer soi-même.

Monde intérieur, monde extérieur et la frontière entre les deux

Nous pouvons facilement réaliser que nous avons notre monde intérieur, subjectif, dans lequel se mêlent et interagissent nos croyances, nos pensées, nos émotions, nos pulsions, nos désirs, nos vœux et tous les processus chimiques à l’œuvre au sein de notre organisme,

qu’il y a un monde extérieur, objectif, fait des autres et de tout notre environnement, qui nous donne nos repères et nous impose plus ou moins ses lois ;

et puis, à la frontière entre les deux, il y a notre vie, interaction présente et permanente entre l’intérieur et l’extérieur, qu’il s’agisse de l’air que l’on respire ou de nos relations avec nos semblables, de tout ce que l’on intègre et de tout ce que l’on crée, ce qui rentre et ce qui sort.

Le R.E.T., exposé ci-après, exprime cette tri-partition et, dans l’enseignement du Sûtra du Lotus, on la retrouve sous l’appellation « les trois domaines d’expression de la vie » :

- le domaine des êtres vivants individuels (l’entité considérée, nous par exemple pour commencer),
- le domaine de l’environnement (de cette entité)
- et le domaine des 5 agrégats, ses constituants, qui sont les nôtres tout autant que ceux de l’univers tout entier.

Or, on peut constater, tels Alice au pays des Merveilles, que plus l’on s’éloigne de notre résolution - ou échelle - moins les composants sont spécifiques à notre constitution : ils sont de plus en plus universels : nous partageons notre système organique avec les autres mammifères, notre chimie moléculaire avec celle des animaux, notre chimie cellulaire avec les plantes et en deçà de l’échelle de l’atome avec tous les composants de l’univers terrestre, solaire, galactique et extra galactique.

Qu’est-ce qu’une entité de vie ?

Alors que l’on découvre, depuis un peu plus d’un siècle, que les étoiles naissent et meurent elles aussi, qu’à n’importe quelle échelle on constate un processus universel de conception - gestation - apparition - développement - reproduction - déclin - mort et désintégration, il devient concevable de considérer une entité de vie comme " résolution de départ", quelle que soit l’échelle de son espace-temps, selon ces trois domaines d’expression de la vie. Une masse creuse son espace-temps, c’est ce que postule la Relativité Générale selon Einstein et que développe Laurent Nottale

Peut-on définir une entité de vie ?

Posons ce qui, dans l’espace- temps, d’un point de vue strictement objectif, caractérise un être vivant : il forme un ensemble cohérent et individualisé, composé d’ensembles plus petits (ex. : organes, molécules, cellules, atomes, particules…) et lié à un ensemble plus grand (ex. : famille, planète, système, galaxie…), il naît et il meurt et entre ces deux « passages » ne cesse d’évoluer dans le temps, le tissant par sa présence et son action.

Les trois niveaux d’information

Cette tripartition (les trois domaines d’expression de la vie) s’exprime en termes matriciels avec le R.E.T. - pour Représentation, Existence, Transcendance - de Jean Pierre Nicola. Je le cite : « le R.E.T.est une application du Logoscope, modèle conceptuel de codage et décodage d’informations réduites à une matrice schématisant les échanges et les conservations des trois niveaux d’informations élémentaires : l’unique (une information), le duel (deux informations), le multiple (plusieurs informations) » (JP Nicola)

Il y a le domaine de l’unité que représente l’entité de vie, identifiable par un nom, une image, une référence, ce qui fait d’elle un objet dans l’environnement, ce qui fait qu’on la reconnaît. Si on la reconnaît, c’est qu’elle est déjà connue, elle fait donc référence au passé, à quelque chose qui a déjà été vu et elle procède d’une distinction. C’est le domaine de la Représentation dans le RET.
"L’Unique est univoque. Vrai ou faux, il n’a qu’un sens par définition. Ce niveau se désigne également par : Unité de mesure – démesure. La mesure sous entend la juste mesure, l’équilibre, l’ordre harmonieux du Vrai lorsque le critère, unité de mesure, est adapté à l’objet mesuré. La démesure sous entend l’erreur, le déséquilibre, l’incohérence, le fouillis, le désordre, lorsque ce critère est inadéquat. En astrologie, on reconnaît l’envers et l’endroit des significations du Soleil, dispositeur des lois d’équilibre, de leurs bienfaits ou méfaits selon leur nature et l’usage qu’on en fait. [1]

Il y a le domaine des particules, qu’intègre l’unité considérée et dans lequel elle s’intègre, qui composent sa nature, elles-mêmes unités à une échelle plus petite, ici confondues dans leur multiplicité. Ce sont les véhicules innombrables et minuscules de l’information. Selon le Sûtra du Lotus, l’information s’articule en « cinq agrégats » : forme, perception, conception, volition et conscience. Chargées d’incertitude et de mystère, ces véhicules d’une information, non encore connue, sont la resserre des multiples avenirs possibles.
"Le Multiple offre plusieurs alternatives, combinaisons convergentes - divergentes, et ainsi plusieurs chances de mélanger le vrai, le faux, le jour, la nuit, la vie, la mort. On désigne sa complexité par le « flou – impeccable ». Le flou sous entend la difficulté, voire l’impossibilité de trouver la mesure unitaire d’un trop plein d’informations. L’impeccable sous entend que cette mesure existe et a été trouvée, au moins momentanément. En astrologie, on reconnaît l’envers et l’endroit de Pluton, dispositeur des vérités et contre vérités fondamentales, qui appellent avec les mythes eschatologiques ou ceux de la pesée des âmes après la mort, les Jugements derniers. L’impeccable rejoint alors la mesure solaire, et son flou, la démesure." [2]

Et le domaine de la dualité, où à chaque instant l’entité de vie, agrégat de composants réunis en une entité distincte parmi d’autres semblables, est en relation avec son environnement (composé de même), par une subtile mécanique d’enchaînement de causes et d’effets. L’avenir surgit et se heurte au passé, l’inconnu se présente et on l’affronte avec ce qu’on sait déjà. C’est le domaine du présent, de ce qui se joue à chaque instant.
"Le Duel, ambivalent ou contradictoire, donne à choisir. Bivoque, de double sens, que l’on désigne par le duo – duel des alternatives, telles que vrai ou faux, jour – nuit, vie- mort. En astrologie, on reconnaît l’envers et l’endroit de Mars, dispositeur des tandems de contraires tels que guerre – paix, rivalité – fraternité." [3]

La relativité d’échelle, théorie cosmologique proposée par Laurent Nottale, astrophysicien contemporain, à l’heure actuelle malheureusement aux oubliettes dans le monde de la cosmologie malgré sa cohérence et la pertinence des équations sur lesquelles reposent sa démonstration, a été un préalable à ma réflexion et étaye cet exposé. Voir les sources [4]

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Poster 3000 mondes
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Trois mille mondes à chaque instant de vie

Rencontre de l’astrologie conditionnelle et du Sûtra du Lotus


dimanche 19 août 2012

Les chemins de la vie m’ont amenée à confronter deux ressources, l’une occidentale contemporaine, l’autre orientale et pluriséculaire. Il s’agit
 du module R.E.T. , le "logoscope" de l’école conditionaliste qui relie le vivant aux signaux astronomiques et non plus à leurs symboles d’une part,
 de la connaissance et de la sagesse bouddhique du Sûtra du Lotus d’autre part.

L’identité de structure qu’elles révèlent a motivé l’écriture de cet essai afin de parfaire la définition des fonctions planétaires pour une Astrologie naturelle, simple, rigoureuse et non déterministe.

Une troisième ressource inspire et cautionne cette confrontation : la Relativité d’Échelle, approche cosmologique alternative proposée par Laurent Nottale.

C’est une réalité toute simple si l’on commence par se considérer soi-même.

Monde intérieur, monde extérieur et la frontière entre les deux

Nous pouvons facilement réaliser que nous avons notre monde intérieur, subjectif, dans lequel se mêlent et interagissent nos croyances, nos pensées, nos émotions, nos pulsions, nos désirs, nos vœux et tous les processus chimiques à l’œuvre au sein de notre organisme,

qu’il y a un monde extérieur, objectif, fait des autres et de tout notre environnement, qui nous donne nos repères et nous impose plus ou moins ses lois ;

et puis, à la frontière entre les deux, il y a notre vie, interaction présente et permanente entre l’intérieur et l’extérieur, qu’il s’agisse de l’air que l’on respire ou de nos relations avec nos semblables, de tout ce que l’on intègre et de tout ce que l’on crée, ce qui rentre et ce qui sort.

Le R.E.T., exposé ci-après, exprime cette tri-partition et, dans l’enseignement du Sûtra du Lotus, on la retrouve sous l’appellation « les trois domaines d’expression de la vie » :

- le domaine des êtres vivants individuels (l’entité considérée, nous par exemple pour commencer),
- le domaine de l’environnement (de cette entité)
- et le domaine des 5 agrégats, ses constituants, qui sont les nôtres tout autant que ceux de l’univers tout entier.

Or, on peut constater, tels Alice au pays des Merveilles, que plus l’on s’éloigne de notre résolution - ou échelle - moins les composants sont spécifiques à notre constitution : ils sont de plus en plus universels : nous partageons notre système organique avec les autres mammifères, notre chimie moléculaire avec celle des animaux, notre chimie cellulaire avec les plantes et en deçà de l’échelle de l’atome avec tous les composants de l’univers terrestre, solaire, galactique et extra galactique.

Qu’est-ce qu’une entité de vie ?

Alors que l’on découvre, depuis un peu plus d’un siècle, que les étoiles naissent et meurent elles aussi, qu’à n’importe quelle échelle on constate un processus universel de conception - gestation - apparition - développement - reproduction - déclin - mort et désintégration, il devient concevable de considérer une entité de vie comme " résolution de départ", quelle que soit l’échelle de son espace-temps, selon ces trois domaines d’expression de la vie. Une masse creuse son espace-temps, c’est ce que postule la Relativité Générale selon Einstein et que développe Laurent Nottale

Peut-on définir une entité de vie ?

Posons ce qui, dans l’espace- temps, d’un point de vue strictement objectif, caractérise un être vivant : il forme un ensemble cohérent et individualisé, composé d’ensembles plus petits (ex. : organes, molécules, cellules, atomes, particules…) et lié à un ensemble plus grand (ex. : famille, planète, système, galaxie…), il naît et il meurt et entre ces deux « passages » ne cesse d’évoluer dans le temps, le tissant par sa présence et son action.

Les trois niveaux d’information

Cette tripartition (les trois domaines d’expression de la vie) s’exprime en termes matriciels avec le R.E.T. - pour Représentation, Existence, Transcendance - de Jean Pierre Nicola. Je le cite : « le R.E.T.est une application du Logoscope, modèle conceptuel de codage et décodage d’informations réduites à une matrice schématisant les échanges et les conservations des trois niveaux d’informations élémentaires : l’unique (une information), le duel (deux informations), le multiple (plusieurs informations) » (JP Nicola)

Il y a le domaine de l’unité que représente l’entité de vie, identifiable par un nom, une image, une référence, ce qui fait d’elle un objet dans l’environnement, ce qui fait qu’on la reconnaît. Si on la reconnaît, c’est qu’elle est déjà connue, elle fait donc référence au passé, à quelque chose qui a déjà été vu et elle procède d’une distinction. C’est le domaine de la Représentation dans le RET.
"L’Unique est univoque. Vrai ou faux, il n’a qu’un sens par définition. Ce niveau se désigne également par : Unité de mesure – démesure. La mesure sous entend la juste mesure, l’équilibre, l’ordre harmonieux du Vrai lorsque le critère, unité de mesure, est adapté à l’objet mesuré. La démesure sous entend l’erreur, le déséquilibre, l’incohérence, le fouillis, le désordre, lorsque ce critère est inadéquat. En astrologie, on reconnaît l’envers et l’endroit des significations du Soleil, dispositeur des lois d’équilibre, de leurs bienfaits ou méfaits selon leur nature et l’usage qu’on en fait. [5]

Il y a le domaine des particules, qu’intègre l’unité considérée et dans lequel elle s’intègre, qui composent sa nature, elles-mêmes unités à une échelle plus petite, ici confondues dans leur multiplicité. Ce sont les véhicules innombrables et minuscules de l’information. Selon le Sûtra du Lotus, l’information s’articule en « cinq agrégats » : forme, perception, conception, volition et conscience. Chargées d’incertitude et de mystère, ces véhicules d’une information, non encore connue, sont la resserre des multiples avenirs possibles.
"Le Multiple offre plusieurs alternatives, combinaisons convergentes - divergentes, et ainsi plusieurs chances de mélanger le vrai, le faux, le jour, la nuit, la vie, la mort. On désigne sa complexité par le « flou – impeccable ». Le flou sous entend la difficulté, voire l’impossibilité de trouver la mesure unitaire d’un trop plein d’informations. L’impeccable sous entend que cette mesure existe et a été trouvée, au moins momentanément. En astrologie, on reconnaît l’envers et l’endroit de Pluton, dispositeur des vérités et contre vérités fondamentales, qui appellent avec les mythes eschatologiques ou ceux de la pesée des âmes après la mort, les Jugements derniers. L’impeccable rejoint alors la mesure solaire, et son flou, la démesure." [6]

Et le domaine de la dualité, où à chaque instant l’entité de vie, agrégat de composants réunis en une entité distincte parmi d’autres semblables, est en relation avec son environnement (composé de même), par une subtile mécanique d’enchaînement de causes et d’effets. L’avenir surgit et se heurte au passé, l’inconnu se présente et on l’affronte avec ce qu’on sait déjà. C’est le domaine du présent, de ce qui se joue à chaque instant.
"Le Duel, ambivalent ou contradictoire, donne à choisir. Bivoque, de double sens, que l’on désigne par le duo – duel des alternatives, telles que vrai ou faux, jour – nuit, vie- mort. En astrologie, on reconnaît l’envers et l’endroit de Mars, dispositeur des tandems de contraires tels que guerre – paix, rivalité – fraternité." [7]

La relativité d’échelle, théorie cosmologique proposée par Laurent Nottale, astrophysicien contemporain, à l’heure actuelle malheureusement aux oubliettes dans le monde de la cosmologie malgré sa cohérence et la pertinence des équations sur lesquelles reposent sa démonstration, a été un préalable à ma réflexion et étaye cet exposé. Voir les sources [8]

Pour lire la suite, télécharger la brochure pdf

Poster 3000 mondes
En vente dans notre boutique

Notes

[1JP Nicola

[2JP Nicola

[3JP Nicola

[4Relativité d’Echelle
 site miroir de Laurent Nottale
 site "grand public" de Philippefr,
 techno-science.net,
 page de l’observatoire de Paris : obspm.fr

[5JP Nicola

[6JP Nicola

[7JP Nicola

[8Relativité d’Echelle
 site miroir de Laurent Nottale
 site "grand public" de Philippefr,
 techno-science.net,
 page de l’observatoire de Paris : obspm.fr



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