mercredi 4 juillet 2018, par
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La Lune
– Elle marque les signes Bélier à Cancer
– Elle passe de la constellation de la Baleine (Cet) à celle des Gémeaux (Gem)
– Le 6, passe en déclinaison Nord, Dernier Quartier ; le 7, conjoint Uranus ; le 8, latitude minima ; le 9, conjoint Pléiades ; le 10, conjoint Aldébaran ; le 11 ; conjoint Elnath ; le 12, dernier croissant, conjoint Alhena, déclinaison maxima ; le 13, Nouvelle Lune -éclipse partielle de Soleil visible Australie- Antarctique, conjoint Pollux, périgée.
En géocentrique
– Le Soleil est dans le signe du Cancer
– devant la constellation des Gémeaux (Gem)
– à l’apogée le 6 = Terre à l’aphélie
– opposé à Pluton le 12
– le 10, Pluton au périgée, Vénus signe Vierge et conjoint Régulus, Jupiter reprend son mouvement direct
– le 12, Mercure à son élongation Est maximale
– rétrogrades : Saturne, Pluton, Neptune, Mars (à partir du 28 dans le plan équatorial)
– En héliocentrique : Terre à l’aphélie le 6 ; Mercure nœud descendant le 10, et opposé Jupiter le 11
- A 4h01, la Lune passe en déclinaison Nord : elle traverse le plan équatorial ; déclinaison 0° ; ascension droite 0h48m19s. Longitude écliptique 12°10’ (13e BEL), latitude -4°48’ (descend).
– A 4h28, Jupiter atteint un palier de déclinaison maximale
- En fin de nuit, apprécier les formations lunaires au terminateur de ce Dernier Quartier : au Nord, le cratère Platon, vers le centre, Eratosthenes, bien plus au Sud, le Mur Droit et près du pôle Sud, les cratères Tycho, Clavius et Maginus.
– A 18h38, la Lune arrive devant la constellation des Poissons (Psc) ; longitude 18°56’ (19e BEL) ; latitude -5°1’, descend.
– A 18h46, la Terre à l’aphélie = Soleil à l’apogée = distance maximale entre la Terre et le Soleil.
- Ce matin, apprécier sur la Lune, les formations en valeur au terminateur : Copernic, les monts Carpates, Longomontanus, et Klaproth. Elle atteint sa libration minimale en longitude pour la Lune (L= -7,6°) aux alentours de 17h ; elle présente son Ouest au maximum.
– A 14h50, la Lune entre dans le signe du Taureau ; Lg 30° à 60° ; sa latitude est alors de -5°14’ -descend.
- A 15h38, la Lune est conjointe à Uranus dans le plan équatorial, la planète 5°1’ au Nord ; élongation solaire d’Uranus 73° Ouest. Ce matin et le suivant, aux alentours de 4h, deviner la position d’Uranus grâce à la Lune.
– A 18h41 , la Lune conjoint l’astéroïde (3) Junon dans le plan équatorial.
– A 18h44, la Lune est conjointe à Uranus dans le plan écliptique, Δ -4°43’ ; longitude 32°10’ (3e TAU).
– A 18h52, la Lune arrive devant la constellation de la Baleine (Cet) ; longitude 32°14’ (3e TAU) ; latitude -5°15’, descend.
– A 19h53, la Lune conjoint l’astéroïde (3) Junon dans le plan écliptique
– Aux alentours de 20h58, Mars sort des limites zodiacales (Sud, déclinaison -23°26’12")
- A 1h36, Soleil contre-parallèle Saturne (plan équatorial 22° N/S)
– A 1h40, la Lune atteint sa latitude minimale : -5°15’52" au Sud du plan de l’écliptique ("ventre du Dragon") ; longitude : 36°3’ (7e TAU) ; ascension droite 2h21m52s, déclinaison +8°33’ -monte. Cet axe (ailes et ventre du Dragon) est perpendiculaire à l’axe des nœuds (il est donc également rétrograde, en Scorpion/Taureau du 9 mai 2017 au 6 novembre 2018).
– Aujourd’hui, les astéroïdes (198) Ampella, (144) Vibilla et (26) Proserpina à l’opposition du Soleil dans le plan équatorial
- Aux alentours de 2h, libration maximale en latitude (B= +6,8°) ; elle nous présente son Nord au maximum ; à partir de son lever, apprécier le coucher du Soleil sur le golfe des Iris (Sinus Iridum) ; apprécier également les cratères Kepler, Gassendi, Doppelmayer, Harpale au terminateur.
- De 3h42 à 4h04 pour notre localisation, la Lune occulte l’étoile 73 Cet, magnitude 4.3. L’étoile disparaît du côté éclairé du disque lunaire et réapparaît du côté ombre puisque nous sommes en Lune décroissante ; à la réapparition de l’étoile, les deux astres sont à 12° de hauteur environ du côté de l’Est et la portion éclairée de la Lune est de 32%.
– A 12h35, la Lune arrive devant la constellation du Bélier (Ari) ; longitude 42°26’ (13e TAU) ; latitude -5°13’, monte.
– A 14h32, Lune opposé Jupiter en géocentrique dans le plan écliptique (14e TAU/SCO)
– A 16h43, Soleil trigone Neptune en géocentrique dans le plan écliptique (17e CAN/POI)
– A 20h02, Lune sextil Soleil en géocentrique dans le plan écliptique (17e TAU/CAN)
- Aujourd’hui, la comète C/2018 M1 Catalina au périhélie
– A 5h57, la Lune arrive devant la constellation du Taureau (Tau) ; longitude 52°18’ (23e TAU) ; latitude -5°3’, monte.
– A 11h15, Mercure carré Jupiter en géocentrique dans le plan écliptique (14e LIO/SCO)
- A 15h52, la Lune est conjointe aux Pléiades dans le plan équatorial, l’amas ouvert (Messier 45) 9°11’ au Nord. A apprécier au petit matin à venir : les Sept Sœurs se lèvent aux alentours de 2h45, suivies par la Lune, plus d’une heure plus tard.
– A 18h57, la Lune entre dans le signe des Gémeaux ; Lg 60° à 90° ; sa latitude est alors de -4°48’ -monte.
– Elle est alors conjointe aux Pléiades dans le plan écliptique, à 19h12 exactement, ∆ -8°53’. Ce célèbre amas marque, de nos jours, en raison de la précession des équinoxes, le 1er degré du signe des Gémeaux (longitude moyenne de la date de l’étoile Alcyone -eta Tau- 60°15’17").
– Aux alentours de 22h, début de la 2206 ème rotation synodique du Soleil
– A 22h08, Vénus conjoint Régulus (étoile alpha Lion) dans le plan équatorial
- A 3h02, Mercure passe au nœud descendant de son orbite.
– A 4h18 , Vénus entre dans le signe de la Vierge en géocentrique
- Au petit matin, le croissant de Lune nimbé de sa lumière cendrée est devant les Hyades (constellation du Taureau) ; à apprécier aux jumelles.
– A 6h14, Vénus conjoint Régulus dans le plan écliptique.
– A 11h39, la Lune est conjointe à Aldébaran (alpha Taureau ; m 0.85) dans le plan écliptique l’étoile 1°6’ au Sud ; longitude (moyenne de la date) 70°3’7" - Aldébaran marque depuis octobre 2014, le 11e degré du signe des Gémeaux (en coordonnées moyennes de la date - rappelons qu’en raison de la précession des équinoxes, la longitude écliptique des étoiles augmente d’un degré tous les 70 ans environ).
– Cette conjonction donne lieu à une occultation d’Aldébaran par la Lune pour le Canada, le Groenland et les régions arctiques. C’est la quarantième sixième d’une longue série d’occultations d’Aldébaran par la Lune qui prendra fin le 3 septembre 2018.
– A 11h55, la Lune est conjointe à Aldébaran dans le plan équatorial, ∆ +1°7’.
– A 18h37, Jupiter est stationnaire dans le plan écliptique et reprend son mouvement direct .
– A Paris, à 18h43 depuis le rond-point des Champs-Élysées, il est théoriquement possible de voir le croissant de Lune passer au centre de l’arche de l’Arc de Triomphe juste avant son coucher. Observation délicate car de jour, jumelles nécessaires. D’autres points de vue sur les levers et couchers de la Lune dans des sites remarquables sont répertoriés dans l’appli "The Photographer’s ephemeris" https://www.photoephemeris.com (payant). Sur ce même site, une appli gratuite permet de visionner les directions des levers et couchers du Soleil et de la Lune pour toute date et tout lieu sur la planète.
- Aujourd’hui, l’étoile Pollux (beta Gem) entre dans le champ du coronographe Lasco C3.
– A 5h44, Jupiter est stationnaire dans le plan équatorial et reprend son mouvement direct .
- A 7h39, la Lune est conjointe à Elnath dans le plan équatorial, l’étoile 9°2’ au Nord
– A 8h28, la Lune est conjointe à Elnath (étoile beta Taureau, magnitude 1.65) dans le plan écliptique, ∆-9°0’. El Nath marque de nos jours, en raison de la précession des équinoxes, le 23e degré du signe des Gémeaux -longitude moyenne de la date 82°50’14". Elnath se lève aux alentours de 4h, suivie par le fin croissant de Lune, une demi-heure plus tard.
– A 16h23, la Lune arrive devant la constellation d’Orion (Ori) ; longitude 87°45’ (28e GEM) ; latitude -3°15’, monte.
– A 18h09, Mercure conjoint Jupiter en héliocentrique.
– A 19h58, la Lune entre dans le signe du Cancer ; Lg 90° à 120° ; sa latitude est alors de -3°5’ -monte.
- A 3h39, Lune opposé Saturne en géocentrique dans le plan écliptique (5e CAN/CAP)
– A 4h00, la Lune arrive devant la constellation des Gémeaux (Gem) ; longitude 95°2’ (6e CAN) ; latitude -2°42’, monte.
– A 5h27, Vénus trigone Uranus en géocentrique dans le plan écliptique (3e VIE/TAU)
- Aux alentours de 6h04, dernier croissant de Lune, théoriquement visible seulement à l’aide d’un instrument : de 1,43%, 22 heures 44 minutes avant la Nouvelle Lune et 15 minutes avant le lever du Soleil : à 4° de hauteur et 65° d’azimut pour notre localisation, le Soleil étant à 2° sous l’horizon ; pour notre localisation, la Lune se lève 47 minutes avant le Soleil, à 5h32, à l’ azimut 60° ; dans le 7e degré du signe du Cancer
– A 7h29, Mercure atteint son élongation maximale à l’Est du Soleil
– A 10h24, la Lune est conjointe à Alhena (gamma des Gémeaux ; m 1.9) dans le plan équatorial, l’étoile 4°22’ au Sud. Invisible, l’étoile accompagne le dernier croissant.
– A 10h52, la Lune est conjointe à Alhena (gamma des Gémeaux ; m 1.9) dans le plan écliptique, ∆ +4°23’, longitude (moyenne de la date) 99°22’1" (10e CAN).
– A 11h12 Soleil opposé Pluton dans le plan géo-équatorial
– A 11h49 Soleil opposé Pluton dans le plan géo-écliptique = Terre conjoint Pluton en héliocentrique
– Aux alentours de 13h (11h UTC), l’ultime croissant de cette lunaison est théoriquement observable avec un instrument en Amérique Centrale et à ’lOuest de l’Amérique du Sud. Voir les très fins croissants de Lune
– A 14h00, la Lune atteint sa déclinaison maximale : +20°45’46" (Nord) par rapport au plan de l’équateur céleste ; AD 6h48m29s ; longitude écliptique 101°20’ (12e CAN), latitude -2°11’ (monte). Elle culmine au plus haut dans l’hémisphère Nord, aux alentours de 13h30 : 65° de hauteur pour la latitude 45°N.
En raison de la précession de l’axe des nœuds lunaires, ses hauteurs maximale et minimale de culmination augmentent d’ octobre 2016 à septembre 2026 ; en savoir plus.
– A 14h53, Vénus parallèle Uranus (plan équatorial 11° N)
- A 3h44, Lune opposé Pluton en géocentrique dans le plan écliptique (20e CAN/CAP)
– A 5h01, maximum d’une éclipse partielle de Soleil visible entre l’Australie et l’Antarctique.
– Elle sera suivie d’une éclipse totale de Lune dont nous pourrons pleinement jouir à la Pleine Lune du 27 juillet, qui est également le jour de l’opposition de Mars. Puis d’une nouvelle éclipse partielle de Soleil le 11 août, visible du Canada à la Sibérie en passant par le nord de l’Europe
– A 9h11, la Lune est conjointe à Pollux (beta des Gémeaux ; m 1.1) dans le plan écliptique, l’étoile 7°49’ au Nord ; longitude (moyenne de la date) 113°28’30" (24e CAN). Invisible, l’étoile accompagne la Nouvelle Lune
– A 10h24, la Lune au périgée : au plus près de la Terre à 357 430 kilomètres environ, soit 56,04 rayons terrestres ; diamètre apparent : 33,4 minutes d’arc. Longitude 114°14’ (25e CAN), latitude -1°4’, monte ; ascension droite 7h43m44s, déclinaison +20°12’, descend.
– A 11h24, la Lune est conjointe à Pollux (gamma des Gémeaux ; m 1.9) dans le plan équatorial, ∆ -7°49’.
– A 14h54, Soleil contre-parallèle Pluton (plan équatorial 21° N/S)
– A 15h18 , la Lune conjoint l’astéroïde (2) Pallas dans le plan équatorial.
– A 16h56, la Lune arrive devant la constellation du Cancer (Cnc) ; longitude 118°22’ (29e CAN) ; latitude -0°41’, monte.
– A 19h30, la Lune entre dans le signe du Lion ; Lg 120° à 150° ; sa latitude est alors de -0°32’ -monte.
– Aux alentours de 21h30 (19h30 UTC), le croissant primeur de cette lunaison, 17 heures environ après la Nouvelle Lune, est théoriquement observable avec un instrument juste après le coucher du Soleil pour l’Ouest de l’Afrique. Voir les très fins croissants de Lune et visibilité du premier croissant de Lune
– A 20h14, Mercure contre-parallèle Jupiter (plan équatorial 14° N/S)
– A 21h16, la Lune conjoint l’astéroïde (2) Pallas dans le plan écliptique
devant la constellation des Gémeaux (Gem) du 21 juin au 21 juillet. Il arrivera alors devant le Cancer (Cnc).
– Ci-contre, sa position devant les constellations (référentiel équatorial) à notre époque, jour après jour à du 1er mai, 14h (11e TAU) au 25 octobre, 14h (3e SCO) (les planètes sont positionnées au 1er mai). Rappelons que la précession des équinoxes décale sa position devant les étoiles d’un degré tous les 70 ans.
– Dans le signe du Cancer (longitude 90° à 120°) = la Terre est dans le signe du Capricorne en héliocentrique, du 21 juin, 11h53, 22 juillet à 22h46 (20h46 UTC).
- Signe du Cancer : nous sommes dans la première phase de la saison Eté Nord / Hiver Sud : l’Hémisphère Nord (+) reçoit un maximum d’ensoleillement (F) mais un petit peu moins chaque jour (L+) alors que l’Hémisphère Sud (-) en reçoit un minimum (f) mais un petit peu plus chaque jour (v+)
Nous avons donc dominance du Nord mais il décroît
et sous-dominance du Sud mais il croît
– Cela se traduit, en formules conditionalistes, par :
1- polarité "-"
– formule majeure : Force d’inhibition protectrice ou blocante F-
– formule mineure, force d’excitation associative f+.
2- saison : signe d’été Nord/hiver Sud
– formule majeure : L+ = "L" pour Lenteur ou inertie car le phénomène dominant décroît et "+" pour Nord
– formule mineure : v- = "v" pour vitesse car le phénomène sous-dominant croît et "-" pour Sud
3- période solsticiale
– formule majeure : sens des Ensembles (sE)
– formule mineure : phase ultra-paradoxale (UP)
Tous les détails sur le zodiaque conditionaliste, fonctions majeures et mineures ici
– Retrouvez dans cette page les thèmes des entrées du Soleil en signes ; voir aussi : le zodiaque : signes et constellations ; article "le début de l’année naturelle au Bélier, pourquoi ? » ; poèmes
– Il est à l’apogée le 6 juillet à 18h46 : au plus loin de la Terre à 1,016 696 059 UA soit environ 152 095 564 kilomètres. Autrement dit, c’est l’ aphélie de la Terre en héliocentrique. Son diamètre apparent est minima, de 31,5 minutes d’arc. Longitude écliptique 104°34’ (15e CAN)
– Cet apogée est plus distant que le précédent, le 3 juillet 2017 (152 092 503 kilomètres)
– A notre époque, l’instant de l’apogée/aphélie peut survenir entre le 2 juillet à 20h TU (comme en 1960) et le 6 juillet à 23h TU (comme en 2007) : cela est lié à la danse du couple Terre-Lune autour de son barycentre : les périhélies les plus proches ont lieu en période de Dernier Quartier et les plus lointains en période de Premier Quartier. D’autre part, l’axe des apsides (périhélie-aphélie) de la Terre progresse de 1°43’ par siècle sur l’écliptique, ce qui fait que la date moyenne du périhélie et de l’aphélie retarde d’environ 1 jour par siècle.
– Le 9 juillet aux alentours de 22h, début de sa 2206 ème rotation synodique [2]
– Il est à l’opposition de Pluton le 12 juillet : à 11h12 dans le plan équatorial ; déclinaison Soleil +21°56’ (descend), Pluton -21°46’ (descend) - contre-parallèle de déclinaison ; à 11h49 dans le plan géo-écliptique [3], longitude 110°/290°1’ (21e CAN/CAP) ; latitude géocentrique de Pluton +0°10’ (descend). C’est l’alignement Soleil - Terre – Pluton, soit Terre conjoint Pluton en héliocentrique.
– C’est la meilleure période de l’année pour l’observation de Pluton .
– L’équation de temps était nulle le 13 juin et va vers son second maximum positif de l’année qu’elle atteindra le 25 juillet (6 minutes 32 secondes).
– Autrement dit, depuis le 14 mai (premier maximum négatif), le midi vrai (culmination du Soleil) se produit quelques secondes plus tard chaque jour par rapport au midi moyen pour le méridien considéré et cela jusqu’au 25 juillet. A
– Quelques liens pour comprendre l’équation de temps : - IMCCE, - Mintaka, - CLEA et - techno-science et encore celui-ci.
– Dans le champ du coronographe Lasco C3 [4] : l’étoile Pollux - beta Gémeaux du 11 au 21 juillet
- L’activité solaire au quotidien sur spaceweather.com (en anglais) ; page spéciale PGJ en français. Elle est au plus bas : au 3 juillet, pas de tache depuis le 6e jour consécutif et le 93e depuis le début de l’année. On arrive au minimum.
– Le 10 juillet à 3h02, Mercure passe au nœud descendant de son orbite : latitude écliptique 0°, passe au Sud ; longitude 228°32’58" (19e SCO - invariable, sauf l’avance de 1°11’10" par siècle de l’axe de ses nœuds en termes linéaires). Du point de vue géocentrique, elle passe à son nœud descendant à 3h01 ; sa longitude est de 134°3’ (15e LIO- variable).
– Le 11 juillet à 18h09, Mercure conjoint Jupiter ; longitude 233°15’ (14e SCO) ; latitude Mercure -0°34’ (descend), Jupiter +0°57’ (descend).
– Le 12 juillet à 11h49 Terre conjoint Pluton ; longitude 290°1’ (21e CAP) ; latitude Pluton +0°9’ (descend). C’est l’opposition de Pluton en géocentrique.
– Pour notre localisation, le Soleil se couche à 21h36 le 6 juillet et à 21h33 le 13. Il se lève à 6h14 le 6 juillet et à 6h20 le 13.
Correction en longitude [5]
– A notre latitude, la durée du jour diminue de 6 minutes le matin et de 3 minutes le soir ; au total, elle diminue de 9 minutes (7 minutes en 7 jours la semaine dernière) et le jour continue à se décaler vers le soir en raison de l’équation de temps.
La Lune :
– A son Dernier Quartier, elle se lève grosso modo autour du minuit vrai, culmine au lever du Soleil, et se couche aux alentours du midi vrai.
– Au fil des jours, en croissant de plus en plus fin, elle se lève en deuxième moitié de nuit, culmine dans la matinée et se couche dans l’après-midi, chaque jour plus tard que la veille.
– Le dernier croissant est visible à l’œil nu le 11 au matin, le 12 avec un instrument.
– La Nouvelle Lune, se lève, culmine et se couche à peu près en même temps que le Soleil.
– En cette période proche du solstice d’été, d’autant plus longue que l’on se trouve proche du pôle, il est possible d’observer des nuages noctiluques.
– le 10 juillet , aux alentours de 2h maximum des Pégasides (JPE) actif du 7 au 13 juillet -radiant Pégase (Peg)
aussi :
– alpha-Capricornides (CAP), actif du 3 juillet au 15 août, maximum le 1er août
– delta Aquarides Sud (SDA), actif du 12 juillet au 19 août, maximum le 27 juillet
– autres essaims confirmés, maximums :
– le 7 juillet, epsilon Pégasides (EPG) - radiant Pégase (Peg)
et Lacertides (ALA) - radiant Lézard (Lac)
– le 8 juillet, phi Psicides ( PPS) - radiant Poissons (Psc)
et beta Equuleides (BEQ) - radiant Petit Cheval (Equ)
– le 12, c Andromédides (CAN) - radiant Andromède (And)
– Visible au crépuscule à l’œil nu depuis le 15 juin, elle atteint son élongation maximale le 12 juillet à 7h29 : 26°25’ à l’Est du Soleil ; longitude 136°15’ (17e LIO) ; latitude -0°25’ (descend). Voir page PGJ "les élongations de Mercure en 2018"
– Mais la diminution de son éclat (sa magnitude passe de +0.1 à +0.5), l’inclinaison progressive de l’écliptique sur l’horizon et son passage au sud de ce plan concourrent à rendre son repérage de plus en plus délicat et impossible à l’oeil nu après le 15 juillet.
– Sa dernière conjonction supérieure date du 6 juin ; sa prochaine conjonction inférieure aura lieu le 9 août.
– Sa précédente conjonction inférieure date du 1er avril. La prochaine aura lieu le 9 août.
– Elle est en phase gibbeuse décroissante ; sa fraction éclairée passe de 53% à 42%. Son diamètre apparent, 8 secondes d’arc environ, augmente.
- Son mouvement est direct du 15 avril (5e BEL) au 26 juillet (24e LIO) dans le plan écliptique . Elle a achevé sa dernière boucle de rétrogradation le 3 mai (17e BEL).
Ci-contre son parcours du 1er mars au 17 octobre 2018 ; les autres planètes sont positionnées au 1er mars .
– Devant la constellation du Cancer (Cnc) depuis le 27 juin. Elle arrivera devant le Lion (Leo) le 14 juillet.
– Dans le signe du Lion (Lg 120° à 150°) du 29 juin au 6 septembre car elle va effectuer sa rétrogradation, du 26 juillet au 19 août dans ce signe.
– En héliocentrique, elle signe Scorpion du 3 au 14 juillet.
– Elle passe à son nœud descendant le 10 juillet à 20h01 en géocentrique et à 20h02 en héliocentrique. Elle était en latitude Nord depuis le 1er juin (nœud ascendant). Elle a atteint sa latitude maximale le 16 juin en héliocentrique(+7°0’) et le 20 juin en géocentrique (+1°58’). Elle atteindra sa latitude minimale le 6 août en géocentrique (-4°55’) et le 9 août en héliocentrique (+7°0’). Elle passera à son noeud ascendant le 28 août.
– En déclinaison Nord depuis le 6 mars, elle a atteint un premier maximum le 24 mars (+9°43’), puis un minimum le 20 avril (+0°49’) ; elle est sortie des zodiacales (+23°26’13") du 6 au 24 juin, et a atteint son maximum le 15 juin (+25°9’). Elle atteindra un nouveau minimum le 31 juillet (+9°52’), puis un maximum le 26 août (+15°49’) ; elle passera en déclinaison Sud le 23 septembre. Ces inversions de son mouvement en déclinaison accompagnent ses rétrogradations.
– Sa distance au Soleil augmente, de 0,440 à 0,459 UA ; dernier périhélie le 6 juin (0,307 UA) ; prochain aphélie le 20 juillet (0,466 UA).
– Sa distance à la Terre : 0,936 à 0,829 UA, diminue depuis son apogée, le 5 juin (1,321 UA) ; prochain périgée le 5 août (0,596 UA).
- Elle resplendit dans le ciel du soir. Elle se couche 2 heures 5 minutes environ après le Soleil. Son élongation passe de 42° à 43° Est. Magnitude -4.2, son éclat augmente légèrement.
– Elle est passée en conjonction supérieure le 9 janvier. Elle atteindra son élongation Est maximale le 17 août ; sa prochaine conjonction inférieure aura lieu le 26 octobre.
– Sa portion éclairée, 66% le 13 juillet, diminue ; son diamètre apparent, 17 secondes d’arc, augmente. Voir les phases de Vénus.
- Devant la constellation du Lion (Leo) depuis le 29 juin. Elle arrivera devant la Vierge (Vir) le 1er août.
– Ci-contre son parcours du 15 mars 2018 au 7 janvier 2019 ; les autres planètes sont positionnées au 15 mars 2018.
– Son mouvement est direct du 13 avril 2017 au 5 octobre 2018 ; elle a achevé sa dernière boucle de rétrogradation le 18 mai 2017.
- Elle est conjointe à Régulus (alpha Lion, magnitude 1.3) le 9 juillet à 22h08 dans le plan équatorial, l’étoile 1°4’ au Sud ; le 10 juillet à 6h14 dans le plan écliptique (en coordonnées moyennes de la date), ∆+0°59’. Rappelons que Régulus marque de nos jours, en raison de la précession des équinoxes, le 1er degré du signe de la Vierge -longitude moyenne de la date 150°5’25".
– Dans le signe du Lion (longitude 120° à 150°) depuis le 13 juin, elle entre dans celui de la Vierge (longitude 150° à 180°) le 10 juillet à 4h18 (latitude +1°27’, descend) ; elle reste dans ce signe jusqu’au 6 août.
– En héliocentrique, elle signe Scorpion du 3 au 22 juillet.
– Sa distance au Soleil : 0,724 UA augmente depuis son périhélie le 16 mai (0,718 UA). Prochain aphélie le 5 septembre (0,728 UA).
– Sa distance à la Terre diminue de 1,020 à 0,968 UA ; elle est passée à l’apogée le 11 janvier (1,711 UA) ; prochain périgée le 27 octobre (0,272 UA).
– En latitude écliptique Nord depuis le 12 avril (nœud ascendant), elle a atteint sa latitude maximale le 6 juin en héliocentrique (+3°23’) et le 14 juin en géocentrique (+2°1’) ; elle reste en latitude Sud jusqu’au 1er août. (nœud descendant).
– En déclinaison Nord depuis le 9 mars, et hors-limites zodiacales du 5 mai au 8 juin, elle a atteint son maximum le 22 mai (+25°3’) ; elle passera en déclinaison Sud le 6 août.
- Elle est passée à l’opposition du Soleil le 9 mai : elle trône dans le ciel au début de la nuit (culmination aux alentours de 21h15) et se couche aux alentours de 3h00 ; elle est déjà sur le déclin en début de nuit.
– Son éclat commence à décroître : magnitude -2.2 et son diamètre apparent à diminuer : 40 secondes d’arc.
– Elle sera conjointe au Soleil le 26 novembre (précédente conjonction le 26 octobre 2017). Sa prochaine opposition aura lieu le 10 juin 2019. La précédente opposition date du 7 avril 2017
Elle est devant la constellation de la Balance (Lib) du 15 novembre 2017 au 20 novembre 2018.
– Ci-contre son parcours du 1er novembre 2017 au 16 janvier 2020 (le Soleil et les planètes sont positionnés au 1er novembre 2017).
– Elle reprend son mouvement direct le 10 juillet à 18h37 dans le plan écliptique à la longitude 223°20’53" (14e SCO), latitude +1°3’ (descend) (coordonnées moyennes de la date). et le 11 juillet à 5h44 dans le plan équatorial (ascension droite 14h44m53s, déclinaison -14°50’ -descend) Elle était rétrograde depuis le 9 mars (23e SCO). Elle achèvera sa boucle de rétrogradation le 5 octobre et entamera sa prochaine rétrogradation le 10 avril 2019.
– Dans le signe du Scorpion (longitude 210° à 240°) du 10 octobre 2017 au 8 novembre 2018 en géocentrique.
– En héliocentrique, elle signe Scorpion du 10 septembre 2017 au 6 octobre 2018.
Observer au télescope le passage de la grande tache rouge et le ballet de ses satellites :
tous les phénomènes observables sur la fiche Ephebdo imprimable.
– Sa distance au Soleil : 5,395 UA le 13 juillet, diminue depuis son aphélie le 17 février 2017 (5,456 UA). Elle se rapproche du Soleil, pour six de nos années environ, jusqu’à son prochain périhélie le 20 janvier 2023 (4,951 UA).
– Sa distance à la Terre augmente de 4,828 à 4,921 UA ; elle est passée au périgée le 10 mai (4,399 UA) ; prochain apogée le 24 novembre (6,347 UA).
– En latitude Nord depuis le 9 novembre 2013, elle a atteint sa latitude maximale en héliocentrique le 28 décembre 2016 (+1°18’). Elle descend jusqu’au 12 décembre 2022 (-1°18’) et passera à son nœud descendant le 26 février 2020.
– En géocentrique, elle a atteint sa latitude maximale annuelle le 25 avril (+1°16’) ; prochain minimum 3 février 2019 (+0°37’).
– Elle atteint un maximum de déclinaison le 6 juillet à 4h28 : -14°49’22" (Sud) ; ascension droite 14h45m2s ; longitude 223°22’ -14e SCO, latitude +1°4’ -descend. Elle est en déclinaison Sud depuis le 21 septembre 2016 ; minimum précédent le 6 mars (-3°55’) ; prochain minimum le 10 avril 2019 (-22°40’). Elle atteindra son minimum absolu en décembre 2019 (-23°18’) et passera en déclinaison Nord en mai 2022.
– Elle vient de passer à l’opposition du Soleil le 27 juin : elle est déjà levée quand le Soleil se couche, elle culmine aux alentours de 1h et se couche à l’aube, aux alentours de 5h30 ; la période est encore propice à son observation.
– Sa dernière conjonction au Soleil date du 21 décembre, sa précédente opposition du 15 juin 2017.
Devant la constellation du Sagittaire du 24 février 2017 au 16 décembre 2020.
– L’inclinaison de ses anneaux passe de 26,1° à 26,4° au cours du mois de juillet.
– Élongation maximale de Titan à l’Ouest le 8 juillet à 17h15
- Le 13 juillet, elle occulte une étoile de magnitude 9.5 (HD 168 233 alias PPM 268 243). Les observateurs attentifs pourront assister à la disparition de l’étoile derrière les anneaux, à 3h19 pour notre localisation ; sa réapparition se fera dans le jour, à 6h31. De 4h20 à 5h52 l’étoile passe derrière le disque de Saturne.
– Elle est dans le signe du Capricorne (longitude 270° à 300°) du 20 décembre 2017 au 20 mars 2020 ; elle y reviendra ensuite de juillet à décembre 2020 en raison de l’effet de rétrogradation.
– En héliocentrique, elle signe Capricorne du 14 décembre 2017 au 3 septembre 2020.
– Son mouvement est rétrograde du 18 avril au 6 septembre (du 10e au 3e degré du signe du Capricorne). Elle achèvera sa boucle de rétrogradation le 12 décembre.
– Sa distance au Soleil (10,065 UA) diminue depuis son aphélie, le 17 avril dernier. Elle se rapproche désormais du Soleil durant une quinzaine d’années, jusqu’à son prochain périhélie, le 29 novembre 2032 (9,014 UA). Périhélie précédent le 26 juillet 2003.
– Sa distance à la Terre augmente de 9,060 à 9,084 UA ; elle est passée au périgée le 27 juin (9,048 UA) ; prochain apogée le 2 janvier 2019 (11,043 UA).
– En latitude Nord, elle descend en héliocentrique depuis le 31 janvier 2012, elle passera à son nœud descendant en février 2020.
– En géocentrique elle a atteint son maximum annuel le 2 mai (+0°53’). Minimum précédent le 22 février (+0°52’). Maintenant elle descend, passera à son noeud descendant le 13 février 2020 et atteindra un palier minimum le 7 octobre 2021 (-0°49’)
– En déclinaison Sud du 9 septembre 2010 au 26 mars 2026, elle a atteint un maximum le 19 avril (-22°14’). Prochain minimum le 21 octobre prochain (-22°46’) ; ce sera son minimum absolu. Ensuite, elle remontera en fluctuant au gré de ses rétrogradations et passera en déclinaison Nord en mars 2026.
- Elle se lève aux alentours de 23h10 et culmine aux alentours de 3h30. Son éclat augmente, elle passe de magnitude -2.3 à -2.5 ; elle brille plus fort que Jupiter ! Son diamètre apparent, 23 secondes d’arc, augmente également.
– Elle arrive à l’opposition du Soleil le 27 juillet prochain ; sa précédente opposition date du 22 mai 2016. Dernière conjonction le 27 juillet 2017.
Devant la constellation du Capricorne (Cap) depuis le 15 mai ; elle y effectue sa rétrogradation du 28 juin au 28 août, avec un petit retour devant le Sagittaire du 24 août au 1er septembre. Elle arrivera devant la constellation du Verseau (Aqr) le 11 novembre.
– Son mouvement est rétrograde depuis le 26 juin dans le plan écliptique et depuis le 28 juin dans le plan équatorial ; elle reprendra son mouvement direct le 27 aout dans le plan écliptique et le 28 août dans le plan équatorial ; elle achèvera sa boucle de rétrogradation le 8 octobre dans le plan écliptique, le 9 octobre dans le plan équatorial.
– Ci-contre son parcours du 1er mars 2018 au 21 janvier 2019 (les autres planètes sont positionnées au 1er mars 2018)
– Elle est dans le signe du Verseau (longitude 300° à 330°) depuis le 16 mai ; en raison de sa rétrogradation -dans le plan écliptique du 26 juin (10e VER) au 27 août (29e CAP), elle reviendra en Capricorne du 13 août au 10 septembre. Elle entrera dans le signe des Poissons le 15 novembre.
– En héliocentrique, elle signe Capricorne du 30 mai au 20 juillet.
– Sa distance au Soleil diminue de 1,417 à 1,411 UA. Elle est passée à l’aphélie le 8 octobre 2017. Elle sera au périhélie le 17 septembre prochain (1,381 UA).
– Sa distance à la Terre diminue de 0,429 à 0,408 UA ; prochain périgée le 31 juillet ; dernier apogée le 5 août 2017.
– En latitude Sud depuis le 16 mars (nœud descendant), elle atteindra sa latitude minimale le 5 août en géocentrique (-6°34’) et le 20 août en héliocentrique (-1°50’). Elle passera en latitude Nord (nœud ascendant) le 15 janvier 2019.
– En déclinaison Sud depuis le 27 octobre 2017, elle remonte ; elle est sortie des limites zodiacales (23°26’) du 16 mars au 8 avril et a atteint un minimum le 27 mars (-23°33’) ; puis un palier maximum le 4 juin ; depuis, elle descend et sort des limites zodiacales (-23°26’12") le 7 juillet aux alentours de 20h58 ; ascension droite 20h49m49s ; longitude écliptique 308°28’ (9e VER), latitude -5°29’, descend. Elle atteindra son minimum le 16 août (- 26°29’), rentrera dans les limites zodiacales le 24 septembre et passera en déclinaison Nord le 2 janvier 2019.
– Elle a passé son équinoxe d’automne Nord /Printemps Sud le 22 mai ; voir les saisons de Mars sur Nirgal et Wikipedia. Le solstice d’été Nord /hiver Sud précédent date du 20 novembre 2017. Son prochain solstice d’hiver Nord /été Sud aura lieu le 15 octobre de notre calendrier grégorien terrestre.
– Mars disparaît dans la poussière : une tempête de sable y sévit depuis fin mai et a maintenant complètement enveloppé la planète. Même à l’œil nu on peut constater que son habituelle couleur orange brûlé a pris une teinte plus pâle.
- Son élongation passe de 118° à 124° Ouest. Elle devient observable en fin de nuit.
– Devant la constellation du Verseau, elle se lève aux alentours de 0h15.
– Elle sera à l’opposition le 7 septembre. La précédente date du 4 septembre 2017. Sa conjonction au Soleil date du 4 mars.
- Son mouvement est rétrograde du 18 juin au 24 novembre, du 17e au 12e degré du signe des Poissons. Elle achèvera sa boucle de rétrogradation le 15 mars 2019.
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– Ci-contre son parcours devant le Verseau de 2015 à 2028
– Elle est dans le signe des Poissons de 2011 à 2025.
– Sa distance au Soleil (29,941 UA) diminue très, très lentement de 1968 à 2042. Cette variation est liée à sa révolution autour du Soleil, qu’elle effectue en 164 ans. A ce sujet, découvrez les particularités très délicates des approches et éloignements de Neptune dans cet article de Jean Meeus
– Sa distance à la Terre : 29,356 UA le 13 juillet, diminue depuis son apogée le 5 mars dernier (30,93 UA). Prochain périgée le 7 septembre prochain (28,93 UA).
– En latitude Sud depuis 2003, elle descend jusqu’en 2043 en héliocentrique (à -1°45’).
– En géocentrique, elle descend aussi : elle a atteint un maximum dans ses fluctuations annuelles le 15 février dernier : -0°54’. Prochain minimum le 23 septembre prochain (-1°0’).
– En déclinaison Sud de 1944 à 2026, elle a atteint sa déclinaison minimale absolue en novembre 1986 (-22°21’). Elle a atteint sa déclinaison maximale annuelle le 15 juin (-6°12’) ; prochain minima le 23 novembre (-7°19’).
- Son élongation passe de 72° à 78° Ouest. Elle se lève aux alentours de 1h50 ; elle devient observable en fin de nuit.
– Elle sera à l’opposition du Soleil le 24 octobre prochain ; sa précédente opposition date du 19 octobre dernier et sa conjonction au Soleil du 18 avril.
Son mouvement est direct depuis le 2 janvier (25e BEL) ; elle a achevé sa boucle de rétrogradation le 19 avril (29e BEL) ; elle sera rétrograde du 7 août (3e TAU) au 6 janvier 2019 (29e BEL).
– Devant la constellation du Bélier (Ari) depuis le 27 avril dernier ; elle va y rester jusqu’au 23 mai 2024, mais fera un retour devant les Poissons du 3 décembre au 6 février prochains lors de sa prochaine rétrogradation.
Ci-contre son parcours devant les constellations de 2016 à 2020
– Dans le signe du Bélier
– en héliocentrique, du 22 janvier 2011 au 2 septembre 2018
– En géocentrique, elle est dans le signe du Taureau (longitude 30° à 60°) depuis le 15 mai. Elle va y rester jusqu’en juillet 2025. Toutefois, elle va revenir en Bélier en raison de sa rétrogradation du 6 novembre 2018 au 6 mars 2019.
– Sa distance au Soleil : 19,882 UA, diminue ; dernier aphélie en février 2009 (20,098 UA), prochain périhélie en août 2050 (18,283 UA).
– Sa distance à la Terre diminue : 20,061 UA le 13 juillet. Elle est passée à l’apogée le 19 avril dernier (20,89 UA) ; prochain périgée le 23 octobre prochain (18,87 UA).
– En latitude Sud depuis le 21 décembre 1984 :
– en héliocentrique, elle a atteint son minimum le 4 janvier 2007 ; elle monte et passera à son nœud ascendant en 2029.
– En géocentrique, elle descend : elle a atteint un palier de latitude maximale le 4 mai (-0°31’). Prochain minimum le 11 octobre (-0°33’).
– En déclinaison Nord du 9 avril 2011 au 17 juillet 2053, elle monte : elle a atteint son minimum annuel le 31 décembre (+8°59’). Prochain maximum le 6 août (+11°50’). Elle atteindra son maximum absolu en 2034 (+23°41’)
– Elle est à l’opposition du Soleil le 12 juillet : elle se lève quand le Soleil se couche, culmine au milieu de la nuit et se couche quand le Soleil se lève ; c’est la meilleure période de l’année pour son observation -pour les astrophotographes expérimentés.
– Elle atteint son périgée le 10 juillet à 4h14 : au plus près de la Terre à 32,582 474 UA soit 4,874 milliards de kilomètres environ ; (longitude 290°4’ -21e CAP ; latitude +0°10’ -descend). Son diamètre apparent est maximum : 2 secondes d’arc. Cela est lié à son opposition au Soleil qui advient le 12 juillet. A partir de là, sa distance à la Terre augmente jusqu’à son prochain apogée, le 13 janvier (34,70 UA) ; apogée précédent le 11 janvier (34,46 UA).
Devant la constellation du Sagittaire de 2006 à 2023 et dans le signe du Capricorne de fin 2008 à 2024
– Son mouvement est rétrograde du 22 avril au 30 septembre, du 22e au 19e degré du signe du Capricorne ; elle achèvera sa boucle de rétrogradation le 21 janvier 2019.
– Sa distance au Soleil augmente de 33,596 à 33,600 UA. Elle sera à l’aphélie en 2114 (49,31 UA).
– En déclinaison Sud depuis 1988, elle descend lentement en fluctuant au gré de ses rétrogradations. Elle a atteint son maximum annuel le 4 avril (-21°27’). Prochain minimum le 23 octobre (-22°6’). Elle atteindra son minimum absolu en octobre 2022 : -23°6’
- (198) Ampella, m 10.6,
– (144) Vibilla, m 10.8, et
– (26) Proserpina, m 10.4, le 8 juillet dans le plan équatorial ; devant le Sagittaire (Sgr).
– (3) Junon, m 9.7, devant le Bélier, le 7 juillet à 18h41 dans le plan équatorial, l’astéroïde 1°53’ au Nord ; à 19h53 dans le plan écliptique (3e TAU) Δ -1°46’. Près d’Uranus, devant les Poissons (Psc), au carrefour de la Baleine (Cet) et du Bélier (Ari).
– (2) Pallas, m 8.9, devant le Petit Chien (LMi), le 13 juillet à 15h18 dans le plan équatorial, l’astéroïde 18°5’ au Sud ; à 21h16 dans le plan écliptique (1er LIO) Δ +18°3’. Accompagne la Nouvelle Lune.
Comètes observables dans l’hémisphère Nord, jusqu’à magnitude 12 :
– C/2016 R2 (PanSTARRS) : observable à l’ouest dans le ciel du soir ; elle est passée au périhélie le 9 mai ; mesurée à magnitude 11.5 le 12 juin ; devant le Lynx (Lyn), elle se dirige vers la Grande Ourse. Elle va rester observable 3 ans durant, son éclat décroissant lentement.
– 21P Giacobini-Zinner : mesurée à magnitude 12.2 le 23 juin, elle est attendue à magnitude 7 en août. Elle arrive devant Céphée, en provenance du Cygne.
– C/2017 S3 (PanSTARRS) : mesurée à magnitude 9.0 le 1er juillet, son éclat augmente très vite ; entre la Girafe (Cam) et Persée (Per), elle se dirige vers le Cocher (Aur). Elle va rester observable jusqu’à début août dans l’Hémisphère Nord ; elle est attendue alors à magnitude 6 ; elle atteindra même la magnitude 3 plus tard en août, mais ce sera pour l’hémisphère Sud.
– Autres comètes observables -ou pas, voir aerith.net
– Photos de comètes ; galerie d’images de SpaceWeather
Au périhélie
– Le 9 juillet C/2018 M1 Catalina, magnitude 17
– l’actu spatiale sur le site de la Cité de l’Espace.
– sur le site de l’ESA
– sur le site du CNES
Missions en cours
Lune
– La Chine vient de lancer le 21 Mai 2018 une fusée Longue Marche 4C depuis sa base de Xichang (dans le Sichuan, Sud-Ouest de la Chine) avec à son bord un satellite relais de communication baptisé Queqiao. Placé au point de Lagrange L2 du système Terre-Lune, il devra assurer la transmission avec le futur robot Chang-e4 qui doit se poser sur la face cachée de la Lune, ce qui n’a jamais encore été réalisé. Voir astronews
Mars
– Le robot Opportunity est paralysé par la tempête de sable qui sévit sur Mars depuis fin mai : il n’envoie plus de signaux
– Mars Express, 15 ans en orbite
– Curiosity découvre des molécules organiques et du méthane sur Mars
– Mars, la sonde MRO découvre de la glace d’eau
– EXOMARS, en orbite, fin de l’aérofreinage, la mission scientifique débute
Jupiter
– JUNO, mission prolongée jusqu’en juillet 2021 ; le mystère des éclairs de Jupiter
Pluton et au-delà
– New Horizons, la sonde qui a survolé Pluton le 14 juilllet 2015, se dirige vers un autre objet transneptunien, 2014 MU69, qu’elle doit atteindre le 1er janvier 2019. Le 9 Décembre 2017, correction de trajectoire
Cérès
– La sonde Dawn autour de Cérès. Cérès est géologiquement actif, voir astronews
Missions passées (dont les données n’ont pas fini d’être exploitées)
– Rosetta, l’oxygène détecté sur la comère Churyumov-Gerasimenko est plus vieux que le système solaire. Voir astronews
– Cassini, les « vraies » couleurs des anneaux de Saturne
– La lettre de l’IMCCE de juillet n° 147 : *L’éclipse totale de Lune du 27 juillet 2018 ; Éclipse partielle de Soleil du 13 juillet 2018 ; Grande opposition de Mars du 27 juillet 2018 *Observer le ciel du mois de juillet, la Voie Lactée, suite
– La lettre du guide du ciel n°137. (1er juillet 2018) de Guillaume Cannat : préparez la nuit exceptionnelle du 27 juillet (éclipse totale de Lune et opposition de Mars) ; time-lapse : une nuit entière sous les étoiles
Rappels
– Le 28e Festival d’Astronomie de Fleurance (Gers) du 4 au 10 août
– Astrosurf magazine numéro 93, juillet-août 2018, la revue d’astronomie pratique qui ne manque pas de poésie et de profondeur. Sommaire.
– Astronews du 14 juin ; au sommaire : Le Big Bang, naissance, évolution Univers (conf O.Laurent) ; Les satellites naturels des planètes (conf JE Arlot) ; Curiosity, molécules organiques et méthane découverts par le rover ; Un astéroïde permanent d’origine extra solaire ! ; JUNO : les éclairs de Jupiter ; Rosetta, l’oxygène trouvé dans la comète Chury est plus ancien que le Système solaire ; ALMA, des preuves de formation d’étoiles proche du Big Bang ; mission GRACE : étude des mouvements de l’eau ; La Chine sera-t-elle la première sur la face cachée de la Lune ? ; Mars Express, 15 ans en orbite autour de la planète rouge ! ; Vu d’en haut : Monument Valley ; Livre conseillé : "Le fascinant nombre Pi" chez Belin
– La Terre tourne, time-lapse video de 3 000 images prises chaque 2 heures par le satellite DSCOVR à 1.6 million de kilomètres
– La galerie de photos astro du magazine Ciel et Espace
- Les prévisions pour 2018 d’Astrid Fallon (Astrologie en 3D)
– Découvrir ou approfondir l’Astrologie conditionnelle avec Ariana.
Le ballet des coïncidences, Opéra conditionaliste de Jean Pierre NICOLA [6], une magistrale démonstration astrométrique de la merveilleuse cohérence de notre système solaire.
–
– Une calculatrice pour astronomes : calcule le Jour Julien, la déclinaison du Soleil, l’Equation de Temps et la longueur du Jour.
– Convertisseur de calendriers
– Redéfinition de l’Unité Astronomique, distance moyenne en la Terre et le Soleil. Voir : 149 597 870 700 mètres exactement. La Terre s’y trouve le 4 avril et le 5 octobre.
– Convertisseur de coordonnées
– Convertisseur de distances
– Astrophotographie, pratique et théorie, cours en ligne sur afanet.fr.
Nouveau ! format portait et fiche vierge correspondante pour noter vos observations de toutes sortes : astronomiques, météo, santé, humeur, comportement humain et animal, événementiel ...
– Les cartes sont obtenues avec les logiciels - Stellarium
Cartes du ciel 3.8 ou Atlas virtuel de la Lune
[1] "Cagouille" est un mot du patois charentais, mon pays natal, pour désigner l’escargot. Il porte sa maison sur son dos, sa coquille est en forme de spirale, son pied adhère au sol et ses antennes sont dressées vers le ciel.
[2] Rotation synodique :
– Article de Jean Meeus ;
– pour la calculer et l’apprécier soi-même, fich tech ici.
– Article sur Carrington, qui l’a découverte
[3] en coordonnées moyennes de la date
[4] au centre du champ de Lasco C3, la magnitude des objets visibles est d’environ 7, et, en sa périphérie elle atteint m9 ; cela est variable en fonction de l’activité solaire : en cas de grosse éruption les objets peuvent être cachés dans l’éclat des matières éjectées.
[5] Pour la même latitude (approximativement ), retrancher 4 minutes par degré de longitude si plus à l’Est ; ajouter 4 minutes si plus à l’Ouest. Pour autre latitude consulter PGJ Astronomie ou l’IMCCE
[6] père du RET fondateur de l’école d’astrologie conditionnelle
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